Demander de l’aide ou un service, pour beaucoup d’entre nous, plutôt mourir ! Ce serait un signe de faiblesse, ce serait reconnaître ses limites, ses incompétences, se montrer vulnérable, se mettre à la merci des abrutis de boulots! Et puis c’est infantilisant d’être dépendant d’autrui, c’est un gigantesque constat d’échec! Et admettons-le, ce n’est pas la confiance qui règne dans l’entreprise et la compétition interne aux équipes qui aide à se mettre un peu moins la rate au court-bouillon à l’idée d’aller solliciter un coup de main. Petit manuel pratique pour apprendre à demander de l’aide en mode décomplexé.
Quand les bons petits soldats finissent en working dead
Solange, 37 ans, me raconte son histoire. Ancienne acheteuse, devenue manager d’une équipe de 4 commerciaux, elle avait de l’énergie à revendre et de l’ambition. Consciente de la surcharge de travail de son équipe, dont une membre sur le départ n’avait pas été remplacé, elle n’hésitait à les soulager en prenant en charge une partie de leurs taches. En revanche, elle n’a jamais été demander l’embauche qui aurait tout changé, persuadée que son N+1 allait l’estimer incapable de gérer. Au final Solange ne se plaignait jamais, ne manifestait aucune difficulté, là où les deux autres managers du département s’exprimaient ouvertement sur les limites de ce qui pouvait être fait. Elle bossait le jour, elle bossait la nuit et le week-end. Seulement en apparence, le boulot était fait et bien fait, et tout allait bien. Evidemment, cela lui valait des évaluations élogieuses et des augmentations substantielles. Sauf que lorsque de nouvelles responsabilités ont été attribuées à son département, elle a vu son périmètre s’élargir de 30%, là où celui de ces deux collègues managers n’a pas bougé.
Solange n’est jamais allée demander de l’aide. Un burnout et 9 mois d’arrêt de travail plus tard, elle a appris malgré elle à reconnaître ses limites et à aller solliciter un coup de main en cas de besoin – ne serait-ce que pour aller chercher son fils à l’école pendant les premières semaines où elle était complètement apathique.
Alors plutôt que de finir en working dead, zombie de boulot à la cafetière en rade et la matière grise en marmelade à force de se charger soi-même, cédons à la douce musique du “I’ll get by with a little help from my friends”. Parce que de temps en temps, ça fait du bien de s’en remettre à quelqu’un, il y a une douceur confiante bien agréable à s’appuyer sur l’autre, ça soulage de ne pas être un surhomme ou une superwoman tous les jours et même les bons petits soldats ont droit au repos du guerrier^^
- The working dead: zombies de boulot et management biohasardeux
Demander de l’aide? Et puis quoi encore?
Nous sommes pourtant majoritairement prêts à beaucoup de choses pour rendre service à quelqu’un. Ce qui n’est pas surprenant, puisque la disposition à l’entraide semble être inscrite dans nos comportements dès le plus jeune âge et les très jeunes enfants sont même prêts à beaucoup d’efforts pour apporter de l’aide avec un plaisir visible, tout comme les singes, ce qui laisse à penser que l’entraide alturiste est un comportement tout à fait naturel:
- Voir cette vidéo du Max Planck Institute for Evolutionary Anthropology et les conclusions d’une étude menée en 2006
Ainsi par exemple, nous sommes ravis de pouvoir être mis à contribution lorsque nous avons dit à Tartempion dont la conjointe vient d’avoir un accident grave que “si je peux faire quelque chose, tu sais où me trouver”, offre la plupart du temps joliment altruiste, sincère et désintéressée. Et malgré tout cela, nous n’osons pas aller chercher ces mains-fortes qui se prêtent aussi volontiers que nous prêtons les nôtres. Parce que nous avons appris à être aimables et coopératifs, certes, mais aussi à être autonomes et à ne pas enquiquiner les autres.
Garde à vous, les bons petits soldats de la vie professionnelle, qui avez été élevés au biberon des injonctions sur l’importance de se débrouiller tout seul ou de ne pas déranger. Vous voilà braves devant les aléas du quotidien, prêts à relever plein de défis et même, par ce biais, à gagner en compétences sans qu’on vous le demande. Mais le revers de la médaille de l’autonomie totale, c’est le blocage quand il s’agit d’aller demander de l’aide:
- Crainte d’être redevable. On craint qu’aller chercher de l’aide nous rende redevable d’un autrui fort probablement (dans l’idée que nous nous en faisons) susceptible d’attendre en renvoi un monte-charge là où nous, qui sommes mesurés et pas des brutes, nous avions simplement demandé un ascenseur.
- Peur de déranger. Et puis bon, on ne va quand même pas déranger ce n’est pas comme si cet adulte en face de moi était en mesure de prendre sa décision par lui-même (ce qui est souvent le reflet de la mise en retrait de nos propres besoins et du fait que c’est nous qui avons du mal à dire non. Souvent le fait de personnes en mésestime d’elles-mêmes qui sont convaincues que les besoins des autres sont immensément plus important que leurs besoins à elles.
- Injonction de ne compter que sur soi. Nous avons appris qu’il faut se méfier de l’autre, que l’impitoyable monde du travail est une jungle dans laquelle on ne survit qu’en se débrouillant par soi-même.
- Peur du jugement. Demander de l’aide revient à dévoiler ses limites, ses “faiblesses” et nous place directement sous l’oeil de Moscou des jugements des autres.
- Illusion de visibilité. Certains d’entre nous croient aussi que leurs besoins sont évidents et qu’il n’y a pas besoin d’en rajouter. Et les autres nous prennent au pied de la lettre: celui qui ne demande jamais rien n’a besoin de rien, donc nous n’avons besoin de rien. C’est comme ça que les bons petits soldats qui se débrouillent par eux-mêmes finissent as se sentir plus seuls et moins bien compris que ceux qui savent demander. Ce travers est souvent le fait de personnes empathiques qui savent déceler les besoins des autres et qui pensent que tout le monde fonctionne pareil.
- La perte de contrôle: si ce n’est pas moi qui le fait, alors je ne maîtrise pas la façon dont se sera exécuté.
Et puis souvent, nous traînons tellement à aller chercher de l’aide que lorsque nous finissons par le faire, nous jouons les Victimes, pôôôvres de nous dans une situation périlleuse dont nous ne sommes évidemment ab-so-lu-ment pas responsables, c’est Duschmoll qui ne me donne pas les ressources nécessaires, cet empaffé. Ou bien on louvoie, on tourne autour du pot, on pond formulations tellement indirectes qu’elles finissent en non-demandes culpabilisantes et un poil manipulatoires “oh la la, si quelqu’un pouvait se rendre à compte à quel point je suis débordé et me prendre le dossier Dupont-Durand, qu’est ce que ça serait cool”.
Demander de l’aide : preuve de force de caractère et d’égo décontracté
Aller solliciter un coup de main ne signifie pas du tout ravaler sa fierté, bien au contraire. Avoir une fierté à ravaler, c’est être dans un égo fragile qui peine à se dévoiler, dès fois qu’on lui verrait les failles et les jolies vulnérabilités qui font de lui un être humain. Ne pas avoir de fierté à ravaler, c’est être dans une acceptation de soi et une estime de soi qui ne se laissent pas ébranler par une incompétence, une caractéristique. Ne pas avoir de barrière à reconnaître ses limites et ses incompétences est finalement le signe d’une force de caractère qui ne craint pas le regard de l’autre et qui connaît sa propre valeur. C’est le signe d’un égo décontracté qui n’a pas besoin de la ramener et ne se laisse pas non plus malmener. Ca a de la gueule.
Inversement, ne pas demander de l’aide quand nous en avons besoin, c’est se priver d’une opportunité de renforcer des liens et de faire plaisir à la personne qui sera ravie(e) de prêter main-forte. C’est quand même dommage.
Demander de l’aide fait plaisir et renforce les liens
Nous y oublions au passage que la majorité d’entre nous sot heureux à l’idée d’être en mesure de rendre service par ce que c’est gratifiant. Je me souviens il y a quelques années d’avoir posté une demande d’aide sur Twitter pour ma voiture qui ne démarrait pas. Il n’a pas fallu 30mn pour qu’un Twittos bon samaritain vienne me dépanner avec ses pinces crocodiles, quitte à être un peu en retard pour aller chercher sa fille à l’école. J’avais un besoin, il avait une solution.
Nous sommes souvent prêts à faire preuve de toute notre générosité et heureux de pouvoir avoir des comportements positifs et solliciter notre assistance est une marque de reconnaissance à plusieurs titres :
- Reconnaissance de ses compétences : si on me demande service, c’est que j’ai les compétences pour.
- Valorisation : vous le bon petit soldat qui se débrouille toujours tout seul venez me demander de l’aide… à moi ? Pas à Bichtouille ou à Duschmoll, à moi ? c’est donc que j’ai de la valeur, que je suis quelqu’un sur qui on peut compter, que j’existe.
- Sentiment d’utilité : le besoin de se sentir utile est commun à tous et mis à part quelques rétrécis du bulbe qui pensent que ça signifie surtout être utile à soi-même, la plupart d’entre nous va être ravie de pouvoir contribuer au bien-être d’un de leurs contemporains.
- Sentiment de fiabilité : on ne va pas demander un service à quelqu’un sur qui on sait qu’on ne peut pas du tout compter. Aussi, lorsqu’on nous demande un coup de main au travail, cela donne le sentiment qu’on nous fait confiance et qu’on nous estime à la hauteur de la tâche.
Et par ricochet, cela améliore la perception que l’autre a de nous et resserre les liens entre nous. Et pas des liens de redevabilité mais bien ceux de gens qui se comprennent mieux et se font confiance. Aussi n’hésitez pas non plus à prendre au mot ceux qui vous ont déjà proposé de l’aide, la probabilité pour qu’ils aient été sincères et aient une réelle envie de vous aider est énorme^^
Demander de l’aide en 8 points
Pour résumer, savoir demander de l’aide est une véritable compétence relationnelle qui nous soulage de nos limites et renforce nos liens. Et comme nous aurions tort de nous en priver, voici un mode d’emploi en 8 points pour y parvenir avec élégance, aisance et décontraction;)
1- Accepter qu’on a besoin d ‘aide
Je le sais bien, j’ai beau vous tenir tous les discours que je veux et vous regarder acquiescer, passer à l’acte c’est déjà un brin plus compliqué, parce que ça veut dire aller à l’encontre de croyances et d’injonctions bien ancrées, donc de comportements qu durent depuis bien longtemps. POur accepter que vous gagneriez à demander de l’aide, je vous propose deux choses
- Curiosité et expérimentation: vous pouvoir choisir la curiosité et décider tout simplement d’expérimenter, histoire de voir ce qui se passe, avec l’œil observateur du chercheur qui est impatient de mesurer les résultats de ce qu’il teste, sans préjuger de ce qu’ils seront. Voir: triplette et expérimentation
- Penser aux bénéfices : quels seront les bénéfices à demander de l’aide en termes de gain de temps, d’éviter de se mettre la théière à l’envers, donc en gain en bien-être et en gain relationnel.
2- Rendre service
Etre soi-même prêt à rendre service en mode altruiste et solidaire et surtout pas en mode Sauveur qui prête main-forte même à ceux qui n’ont rien demandé, distribuent leurs conseils même à ceux qui n’en veulent pas et pourrait bien vite devenir Persécuteur, à attendre des retours d’ascenseurs et des retours encenseurs;) Et finir Victime, grand déçu de l’insondable ingratitude de son prochain Voir:
3- Accepter la possibilité d’un refus
demander un service, ce n’est pas passer ses caprices ou exiger en mode vertu offensée qu’on accède à votre sollicitation, faute de quoi vous mettrez l’autrui en question directement dans un bocal à con. Ce qui est une façon de jouer les Victimes-Persécuteurs et risque de vous valoir, à défaut d’un retour de bâton, un retour de bocal à con 😉
L’autre n’est pas votre Sauveur, il a le droit de ne pas avoir le temps, les compétences ou même l’envie de vous aider. L’acceptation intrinsèque de son droit au refus teinte le non verbal de votre demande et favorise encore la confiance.
Le refus n’et pas un drame. Nus en faisons parfois un drame parce que nous sommes tellement centrés sur nous-mêmes que nous pensons alors que c’est un rejet en bonne et due forme. Quand on refuse de vous aider, ce n’est pas vous qu’on rejette, c’est la tâche demandée. Et inutile de demander des explications, nous poussons alors l’autre à se justifier pour mieux le culpabiliser.
4- bien choisir à qui on demande quoi
Lorsque nous avons besoin d’un service au travail, ne nous précipitons pas sur le premier quidam venu qui a le savoir-faire pour nous apporter de l’aide. Choisissez la personne aussi en fonction de ce qu’elle aime faire, sinon vous risquez simplement de charger un mulet d’une tâche supplémentaire qui lui déplaît. Ce qui augmente la probabilité de refus, mais aussi diminue ce qu’elle en retire et donc réduit le bénéfice relationnel. Pensez appétences et pas seulement compétences!
5- Clarifier la demande
Y aller franco de port. Soyez direct, précis et concis. Vous avez un service à le demander, dites-le sans tourner autour du pto et surtout sans enrober dans un verbiage qui vous aide vous mais ne sert pas votre demande.
Le besoin: réfléchissez à l’aide dont vous avez besoin, de façon très concrète et très précise. Je me souviens d’une ancienne patronne qui m’avait demandé de préparer un avis sur un projet qu’elle voulait lancer et qui m’a reproché ensuite d’avoir mis le doigt sur un certain nombre de points à traiter pour éviter de se planter. En réalité, elle voulait se rassurer sur le bien-fondé de son idée et voulait que je fasse une liste de ses bénéfices. L’une des meilleurs façons de ne pas obtenir ce qu’on veut, c’est de ne pas le demander précisément!
Pour clarifier à la fois votre besoin et sa formulation, rappelez-vous d’être actuel, de dissocier la situation de l’émotion (tout en mettant de l’émotion quand même). Evitez aussi les maladresses de formulation comme l’exigence autoritaire “j’attends de toi que tu…” ou “tu dois le faire pour 14h” bref, souvenez-vous des principes de la communication non violente et ne vous noyez pas dans les justifications. Les tenants des aboutissants des raisons pour lesquelles vous n’êtes pas en mesure de faire par vous-même renvoient surtout le sentiment que votre demande n’est pas tout à fait légitime, d’où le besoin de la justifier.
Soyez franc et direct, les jérémiades du genre “Je n’en peux plus, si seulement quelqu’un pouvait prendre en charge ce dossier…” sont manipulatoire et le mode Victime vous vaudra un Sauveur qui attendra un retour d’ascenseur chargé de “avec tout ce que j’a fait pour toi”. Evitez aussi les techniques type pied dans la porte “est-ce que tu me rendrais service”, ou encore le mode contrit-soumis, l’inverse de l’affirmation de soi, genre “excuse-moi je me permets de te déranger”.
5- Choisir le moment de sa demande
Une fois que vous êtes certain(e) de la façon de formuler votre demande, choisissez avec soin les conditions dans lesquelles vous allez la faire. Une demande faite entre deux portes et où on file sans même attendre la réponse, ou encore formulée à un moment ou Bichtouille à le nez dans ses dossiers et est concentré sur leur rédaction ou leur compréhension, c’est certainement une stratégie d’échec qui vous garantira un refus ou un chien de votre chienne;)
6- Accordez de l’attention
Une demande vite fait sur le gaz et maintenant débrouille-toi, moi je vais me mettre un biffu dans le buffet, ce n’est pas très coopératif et ça risque de donner à votre interlocuteur le sentiment qu’on profite de lui. Il peut avoir des questions à poser sur la façon de vous aider, il peut avoir envie de parler de la façon dont il va s’y prendre. Il vous tire une épine du pied, vous pouvez bien lui accorder un peu de votre attention.
7- L’art du remerciement
C’est bien parce qu’il s’agit d’un service rendu qu’il ne va pas de soi. Remercier devrait déjà faire partie de nos quotidiens professionnels pour plein de tâches qui vont de soi, alors pour un coup de main, c’est une marque de reconnaissance essentielle qui encourage le comportement procosial et l’envie altruiste et leur accorde de la valeur. Remercier chaleureusement après le service rendu et pourquoi pas penser à un petit quelque chose: une bouteille de vin, un déjeuner ou une place de rugby (en particulier si c’est moi qui vous ai rendu service;))
Bonus: faire preuve d’auto-bienveillance
Je rajoute ce bonus suite à un commentaire très pertinent de Corinne Dangas sur Twitter:
@corinnedangas Oui, aussi! C’est comme apprendre ou ré-apprendre à marcher: on ne va pas abandonner à la 1ère gamelle^^
— Sylvaine Pascual (@SylvainePascual) 17 février 2016
Faites preuve de bienveillance envers vous-mêmes: les premières fois que nous demandons de l’aide après avoir été emberlificotés pendant des années dans des croyances sur la nécessité de se débrouiller par soi-même, il est tout à fait possible qu’on fasse preuve de maladresse et qu’il y ait plusieurs coups dans l’eau. Inutile de nous auto-flageller ou de conclure trop vite que voilà, vous avez raison, demander de l’aide n’est pas une bonne idée. Les ratés, quand on apprend ou réapprend quelque chose, ça arrive!
Quid de ceux qui passent leur vie à demander de l’aide?
Inversement à tout cela, nous connaissons tous des margoulins parasites qui savent profiter de notre côté prompt à rendre service. Avant de nous jeter sur des conclusions du style “trop bon trop con”, rappelons-nous que les quidams en questions profitent surtout de notre difficulté à dire non. Puisque nous ne disons pas souvent non, ils auraient tort de se gêner. Ce n’est pas de la gentillesse que se laisser exploiter par autrui, aussi dans ce cas, apprenons à nous affirmer, à nous positionner avec élégance et nous verrons un de ces jours comment agir face aux abrutis de boulot qui passent leur temps à se décharger sur vous;)
Voir aussi
Entraide et coopération
Le bonheur, c’est les autres!
Meilleur de soi, pire de soi et pomme de discorde
Relations au travail: et la gentillesse bordel?!
Les ingrédients d’une relation professionnelle réjouissante
Du triangle de Karpman à l’équilibre relationnel: la triplette prosociale
Compétences relationnelles: choisir à qui parler
Compétences relationnelles: politesse et amabilité
4 trucs infaillibles pour se pourrir les relations
Aller plus loin
Vous voulez construire et entretenir une élégance relationnelle faite d’une assurance sereine, respectueuse et affirmée? Une posture pleine de panache et favorable à la concrétisation de vos ambitions professionnelles? Ithaque vous accompagne. Pour tus renseignements, contactez Sylvaine Pascual
Ce qui est intéressant avec cet article c’est qu’on retrouve ces dynamiques partout, y compris dans la sphère privée. malheureusement, on semble plus aptes à vivre avec un appart en désordre qu’avec une image imparfaite de soi au travail… Demander de l’aide, c’est accepter que l’on est humain.
Merci pour cet article. Je crois que demander de l’aide c’est se donner à soi c’est se donner plus de fluidité, plus de respirations, plus d’énergie là où on est plus utile, et c’est donner à celui qui vient en aide de la confiance, de la reconnaissance – Et parfois, demander de l’aide permet de découvrir des synergies inattendues, des collaborations étonnantes, des connexions auxquelles on ne s’attendait pas, qui n’auraient pas exister sans cette demande initiale.
Merci Béatrice, c’est joliment résumé:))
L’autonomie est une chose ; l’interdépendance en est une autre et je la chéris.
Aimer et être aimé(e), aider et être aidé(e) : du D au M, il n’y a que 8 lettres.
Merci pour ces 8 points et cette synthèse ultra bien vue et efficace.
J’aime la façon de le dire, merci Anne-Sophie^^