Sylvaine Pascual – Publié dans: Apprivoiser la procrastination
Ce chemin vers l’inconnu: inquiétant ou enthousiasmant? | Autant la nouveauté peut générer un enthousiasme débordant chez certains autant chez d’autres, elle peut susciter ou accroitre une anxiété qui va rapidement se transformer en doute quant à ses chances de réussite, en pessimisme facteur de procrastination. D’autre part, même pénible et désagréable, ce que nous connaissons reste relativement confortable, dans la mesure où nous avons plus de facilité à l’affronter, à faire avec, que ce que nous ne connaissons pas. En revanche, l’inconnu et son lot d’incertitudes angoissantes peut inhiber l’action aussi aisément qu’une aneshésie générale. La procrastination devient alors un excellent moyen d’éviter les conséquences nébuleuses de cette nouvelle tâche à accomplir. |
Un peu d’auto coaching face à une peur de l’inconnu qui pousse à procrastiner:
En amont:
La peur de l’inconnu réduit à mesure qu’augmente le champ des connaissances et de l’expérience. On peut apprivoiser sa peur de l’inconnu en sortant régulièrement de sa “zone de confort” (ce que nous connaissons), par petites touches (voir: Sortir de sa zone de confort).
Qu’allez-vous mettre en place pour sortir régulièrement de votre zone de confort?
Si cette peur est trop intense et paralysante, l’aide d’un psy peut s’avérer nécessaire.
En aval:
Face à une nouvelle tâche qui vous inquiète:
Quels sont les aspects motivants de la tâche?
Quels sont ses aspects inquiétants?
Quelles sont les compétences dont vous disposez qui peuvent vous aider?
Quelles sont les compétences à développer?
Comment les développer?
Quelles sont les personnes qui peuvent vous aider?
Voir aussi:
Zenobie et la procrastination
Procrastination et peur du jugement
Procrastination et perfectionnisme: mythe ou réalité?
“Procrastination”? rien que le terme est déjà inquiétant !
Brrr, l’inconnu, c’est fait aussi peur que c’est excitant. Je trouve ça plutôt ambigu… ambivalent. un mal pour un bien, ou l’inverse 🙂
Un mal? Qui dit que l’inconnu est forcément un mal? Là commence peut-être le conditionnement ;o)
Mercredi après-midi j’ai un entretien pour un poste en CDI qui ne se représentera pas avant un bon petit moment… Dois-je me dire que c’est un mal pour un bien? Non, c’est un bien pour un bien peut-être! Je ne peux qu’y gagner…
Je me prépare donc à cet entretien en étant positif. J’ai peur, soit, mais je reste positif ;o) On peut avoir peur: la peur c’est normal et sans doute indispensable pour se motiver!
Allez, je croise les doigts et je me blinde des savoirs que je dois posséder pour mercredi!
Ayez peur, mais à bon escient ;o)
Olivier