Quelques réflexions sur la notion d’objectif, aussi inhérente au coaching que le vin chaud à un marché de Noël…
Naviguer par temps de brouillard
Et nous voilà dans le brouillard!
En montagne, par temps de brouillard, mieux vaut se poser un moment, sortir la carte et trouver des points de repères pour se guider sur le chemin, plutôt que de foncer tête baissée vers un ravin infranchissable.
C’est à cela que sert le coaching : trouver le chemin, en commençant par la question essentielle:
Quel est l’objectif?
De l’importance de définir un objectif clair et précis
Comment aller quelque part quand on ne sait pas où on va? Même le meilleur des GPS ne peut rien pour nous si nous n’avons pas une idée de la destination. D’où la nécessité, en amont, de définir clairement et précisément un objectif, ce qui est la première fonction du coach: par l’intermédiaire du questionnement, il permet à son client de clarifier ce vers quoi il veut aller, à le mettre en mots simples et précis, et à vérifier que cet objectif est réaliste et atteignable dans le délai qu’il se fixe.
Cette phase est cruciale, car tout objectif vague sera difficile, voire impossible, à atteindre:
Imaginez que vous arrivez chez le boulanger en disant: “je voudrais du pain”. Il y une probabilité relativement élevée pour que, après vous avoir considéré un moment avec un certain degré de surprise, il vous demande ce que vous souhaitez comme pain, exactement.
Comment définir un objectif
Nous avons souvent tendance à nous focaliser sur ce dont nous ne voulons plus et nous en oublions de réfléchir à ce que nous voulons à la place. Si c’est votre cas, commencez par là! Puis posez-vous les questions suivantes:
Qu’est-ce que je veux, exactement?
Qu’est-ce que ça m’apportera?
A quoi je saurai que j’ai atteint mon objectif?
De quoi ai-je besoin pour l’atteindre?
Quels sont les obstacles que je risque de rencontrer?
Y a-t-il des inconvénients, pour moi ou pour les autres, à atteindre cet objectif?
Vérifiez ensuite que votre objectif a un cadre précis: où, quand…
Qu’il est formulé à l’affirmative (si vous dites “je ne veux pas de baguette” à votre boulanger…)
Qu’il est formulé de façon concrète: j’aimerais bien, je voudrais, je souhaiterais, tout ça, c’est du virtuel!
Que sa réalisation ne dépende que de vous.
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Cet article est très intéressant car définir ses objectifs est en effet la base du développement personnel. Finalement, j’ai pu m’apercevoir par l’intermédiaire de mon site (Stop Timidité) que très peu le font… sans qu’on les y oblige car c’est pas trop intéressant, c’est ennuyant, ça fait perdre du temps, etc… alors qu’ils veulent changer tout de suite, là, maintenant… Conclusion, quelques jours après on entends plus parler d’eux… surement découragé et persuadé qu’il est impossible de lutter contre cette timidité.
Au contraire, ceux qui prennent le temps de définir clairement leur objectif et de réaliser un plan de travail, témoignent sur le forum qu’il est beaucoup plus facile de se lancer. Et ce qui paraissait insurmontable… ne l’est finalement pas.
Nicolas
http://www.stop-timidite.fr
J’aime bien l’histoire du boulanger et de la baguette!
Cependant, je ne comprends pas bien ce que c’est, un objectif qui ne dépend que de moi.
Bonjour Alice,
L’atteinte de nos objectifs ne doit dépendre que de nous, de ce que nous allons mettre en ?uvre et non d’une autre personne ou d’un événement extérieur sur lequel nous n’avons aucun contrôle.
Prenons un exemple en restant dans l’imagerie boulangère:
Je veux que mon boulanger se mette à faire de la brioche aux fruits confits:
Cet objectif ne dépend pas uniquement de moi, mais aussi et surtout du bon vouloir de mon boulanger, mes chances de réussite sont affaiblis.
Je veux devenir boulanger (pour faire des brioches aux fruits confits!):
Cet objectif dépend de moi, des compétences et ressources que je vais utiliser et développer, et non pas d’une personne extérieure. Mes chances de réussite ne dépendent que de ce que je vais faire pour atteindre mon objectif.
Bons objectifs!
Merci pour les explications, je crois que j’ai bien compris.
Je veux que N. m’invite à diner n’est pas un objectif.
Par contre, je veux trouver le courage d’inviter N. à dîner est un objectif.
C’est bien ça?