Sylvaine Pascual – Publié dans Vie professionnelle
Quatrième volet de notre exploration du job idéal, une réalité à inventer: je vous propose de nous pencher aujourd’hui sur les capacités, en commençant par les très classiques – et incontournables – compétences professionnelles”. |
Vaste champ des capacités
Lorsqu’on se préoccupe des capacités, dans le cadre du travail, on s’intéresse principalement aux compétences professionnelles.
Je vous propose de ne pas nous arrêter en si bon chemin, et d’explorer un champ bien plus vaste et moins fréquenté, car derrière le terme générique de capacités se cachent non seulement les savoir-faire professionnels, mais aussi les talents naturels, les savoir-faire relationnels, communicationnels, émotionnels et les stratégies, c’est à dire comment nous faisons ce que nous faisons.
Le tout est évidemment un GROS travail, alors plutôt que de risquer le gavage, suivi de l’abandon par forfait, à cause d’une overdose d’introspection, d’évaluation, de décisions et de mises en actions, nous allons appliquer le coup de la solution culinaireet diviser l’affaire des capacités en bouchées digestes. Commençons aujourd’hui par celle des compétences professionnelles.
Oui, mes oiseaux, je vous l’accorde, cette bouchée-là peut, au premier abord, ne pas apparaître comme la plus savoureuse, la plus originale et la plus porteuse d’enseignements et de changements excitants, mais elle reste une étape essentielle et incontournable, car que serions-nous sans nos compétences professionnelles?
Evidemment, nous sommes bien autre chose, mais ça, ce sera le met de choix de la semaine prochaine…
Mini coaching: job idéal: les compétences professionnelles
Habituellement, genre bilan de compétences basique, on fait un point sur les savoir-faire professionnels et à quoi ils peuvent servir, voire, dans le meilleur des cas, on fait le tri entre ceux qu’on a envie d’exploiter et ceux dont on ne veut plus. Je vous ai concocté une alternative, légèrement différente, histoire de ne pas vous proposer juste un peu plus de la même sauce.
Imaginez votre boulot idéal. Pour ce faire, vous pouvez prendre un moment pour vous, un moment tranquille pendant lequel vous ne serez pas dérangé(e). Fermez les yeux et pensez à au concept de boulot idéal en laissant venir à vous toutes les images que vous associez spontanément aux savoir-faire professionnels qui le constituent.
Quels sont les savoir-faire et compétences professionnelles que vous exprimez et exploitez facilement et avec plaisir?
Quel est l’écart avec votre situation actuelle?
Qu’est-ce que ça vous dit sur vous-même?
Sur vos besoins?
Quels sont les savoir-faire et compétences qui ont besoin d’être acquis, développés, renforcés?
Et comme d’habitude, plutôt que se laisser subir un quotidien professionnel à tendance érugineuse, dégagez des pistes d’évolution et priorisez-les.
Quels sont les trois changements qui auraient un impact important à vos yeux sur votre vie professionnelle?
Qu’allez-vous faire?
Quand?
Bref, transformez-les en objectifs SMART et faites encore un pas qui vous rapprochera du boulot idéal. Rappelons-nous qu’un pas plus près, c’est mieux qu’un pas plus loin ou aucun pas du tout,)
Voir aussi
Le boulot idéal(1): une réalité à inventer?
Boulot idéal(2): l’environnement professionnel
Boulot idéal(3): tâches et comportements
Boulot idéal (5): talents et stratégies
Boulot idéal (6): relations et communication
Boulot idéal (7): valeurs et convictions
Boulot idéal (9): salaire ou rémunération
Boulot idéal (10): reconnaissance et épanouissement
Boulot idéal (11): bonnes résolutions vs vrai projet
Boulot idéal (12): la cohérence du projet
Faire quelque chose pour soi: parce que nous le valons tous!
Faire face aux objectifs ambitieux: la solution culinaire
Stress: et si on arrêtait de lutter contre?
Stress: la coexistence pacifique
Certitudes: essayer avant d’acheter!
Renouer avec l’autodidacte qui sommeille en nous
Aller plus loin
Pour construire une vie professionnelle conforme à vos envies et vos aspirations, pensez au coaching et au développement personnel. Pour tous renseignements, contactez Sylvaine Pascual au 01 39 54 77 32
L’exercice proposé me conduit naturellement à m’imaginer en médecin recevant des patients, alors que j’ai 40 ans, et que je suis cadre dans l’industrie pharmaceutique, avec un diplôme de statistiques…………….. l’écart est vertigineux, et m’a conduit à une dépression, crise d’identité, et remise en cause de tout mon parcours. Un bilan de compétence cette année ne m’a apporté aucune solution, alors que je comptais beaucoup sur des pistes de reconversion. Dans mon cas désormais, je pense qu’il vaut mieux essayer “d’en prendre son parti” et de faire le deuil d’une vocation, se résigner en quelque sorte, mais comment?