Mieux vaut être un loup qu’un loser? Selon des croyances très répandues, le milieu professionnel étant ce qu’il est (la vacuité de l’expression ne vous a pas échappé, j’en suis sûre), il est essentiel de ne pas se laisser marcher sur les pieds, de garder l’oeil ouvert car toute personne qui vous fait une fleur attend quelque chose en retour et toute gentillesse est le signe de faiblesse d’un loser patenté dont tout le monde peut profiter à loisir. |
Pour survivre dans ce monde impitoyable, l’Homme étant un loup pour l’Homme, il faudrait ne compter que sur soi-même, se méfier de son prochain et marcher sur la tête de tous pour s’approcher du Graal de la réussite.
Et c’est vrai. Car plus nous adhérons à ces idées, plus nous agissons dans leur sens, leur permettant ainsi de devenir de plus en plus vraies, à mesure que nous créons les situations qui leur correspondent. Bref, nous sommes tous plus ou moins les agents obscurs responsables des ambiances de travail nauséabondes dans lesquelles nous évoluons, génératrices de stress, avec l’impact qu’on lui connaît que la santé.
Réhabiliter la bienveillance
Or, diverses études ont démontré les bienfaits multiples de comportements tels que la bienveillance, la gentillesse, l’optimisme, la générosité, la reconnaissance, l’écoute, sur les relations mais aussi et surtout sur notre santé physique et morale.
Epatant, non?
Etre souriant, gentil et bienveillant envers ses contemporains est un moyen simple de vivre plus longtemps et plus heureux, aussi bien dans sa vie personnelle que professionnelle.
Ces comportements positifs, si facilement méprisés dans l’entreprise ou l’environnnement professionnel, ont tout simplement la faculté d’encourager la collaboration (plutôt que la compétition), la confiance, la réciprocité, la coopération, la loyauté. Chaque acte bienveillant ou gentil renforce l’estime de soi et le sentiment de valeur personnelle, d’utilité, il donne du sens à la vie. Et nous sommes tous en recherche de sens et d’utilité, c’est même l’une des principales causes de désir de reconversion.
Une ambiance de travail s’articulant autour de ces valeurs rendrait bien des salariés plus heureux et satisfaits.
Epatant, non?
Etre souriant, gentil et bienveillant envers ses contemporains est un moyen simple de vivre plus longtemps et plus heureux, aussi bien dans sa vie personnelle que professionnelle.
Ces comportements positifs, si facilement méprisés dans l’entreprise ou l’environnnement professionnel, ont tout simplement la faculté d’encourager la collaboration (plutôt que la compétition), la confiance, la réciprocité, la coopération, la loyauté. Chaque acte bienveillant ou gentil renforce l’estime de soi et le sentiment de valeur personnelle, d’utilité, il donne du sens à la vie. Et nous sommes tous en recherche de sens et d’utilité, c’est même l’une des principales causes de désir de reconversion.
Une ambiance de travail s’articulant autour de ces valeurs rendrait bien des salariés plus heureux et satisfaits.
Utopie?
Utopie que cette idée d’un monde professionnel régi par la bienveillance, la gentillesse et l’optimisme? Oui, me dit-on, arguments imparables à la clé:
– La bienveillance varie d’un être humain à un autre aussi fortement que les cours du pétrole.
– La gentillesse de certains est à peu près aussi développée que le cerveau d’une blatte.
– etc…Utopie, pas forcément, réponds-je (j’ai l’esprit de contradiction), car ces attitudes ne sont pas innées et les arguments mentionnés sont des excuses nées de la peur des conséquences (trop bon trop con). Les attitudess positives s’apprennent, se développent, se construisent, de graine semée en prise de conscience, d’effet boomerang en boule de neige: Les comportements, quels qu’ils soient, suscitent, déclenchent et encouragent les mêmes attitudes chez nos collègues, que la relation soit transversale, ascendante ou descendante. Aussi si nous décidons d’adopter des conduites relationnelles positives, unilatéralement ou non, nous prenons le risque insoutenable de récolter la même chose en retour et d’améliorer notre santé, notre humeur et de vivre plus longtemps.
– La bienveillance varie d’un être humain à un autre aussi fortement que les cours du pétrole.
– La gentillesse de certains est à peu près aussi développée que le cerveau d’une blatte.
– etc…Utopie, pas forcément, réponds-je (j’ai l’esprit de contradiction), car ces attitudes ne sont pas innées et les arguments mentionnés sont des excuses nées de la peur des conséquences (trop bon trop con). Les attitudess positives s’apprennent, se développent, se construisent, de graine semée en prise de conscience, d’effet boomerang en boule de neige: Les comportements, quels qu’ils soient, suscitent, déclenchent et encouragent les mêmes attitudes chez nos collègues, que la relation soit transversale, ascendante ou descendante. Aussi si nous décidons d’adopter des conduites relationnelles positives, unilatéralement ou non, nous prenons le risque insoutenable de récolter la même chose en retour et d’améliorer notre santé, notre humeur et de vivre plus longtemps.
Et vous, c’est quand la dernière fois où vous avez fait preuve de bienveillance?
Et la prochaine?
Pensez-vous que développer de telles relations de travail soit utopique?
Voir aussi:
Réhabiliter la gentillesse
Relations: hérisson et paillasson
Relations: on récolte ce qu’on sème
Stress et relations au travail
J’aurais beaucoup de mal à travailler dans un milieu où tout le monde tire la tronche. En général, j’ai de bons rapports avec les collègues. C’est quand même plus agréable à vivre.
Bien sûr qu’il n’est pas utopique de penser qu’il est possible de développer et entretenir des relations de travail sur la base des valeurs de gentilesse, curtoisie et pourquoi pas de bienveillance, si elle ne tourne pas pour cette dernière à la faiblesse systématique. En tous cas il ne faut pas y renoncer…
Fort heureusement cela existe encore que des gens vivent bien leurs relations de travail.
Ceci dit “l’enfer” existe aussi pour trop de gens et mlheureusement pour trop d’entre eux…c’est bien pourquoi il ne faut pas l’accepter. A mon avis, c’est même le meilleur argument pour que chacun participe à revaloriser au travailles les valeurs évoquées par ton article
Amicalement
Bonsoir. Pour repondre à ta question : “The beginning is the end is the beginning” des Smashing Pumpkins. Merci pour le compliment ! Bonne soirée !
La bienveillance de certains collègues n’est hélas pas toujours gratuite… je pense qu’il faut être vigilant !
A être trop gentil, on se fait parfois marcher sur les pieds.
Je trouve tout de même qu’il faut de plus en plus se battre, les gens deviennent de plus en plus facilement agressifs…
Soyons joyeux, vivons heureux ! :o)
c’est tout à fait réalisable, merci de semer ses graines
J’ai participé à un séminaire de cohésion d’équipe qui prônait un peu tout ça, mais dans une sorte de fourre-tout difficile à suivre. Pendant les deux jours de formation, on a eu le sentiment de se rapprocher, de mieux comprendre les collègues (on a même réussi à passer un bonne soirée tous ensemble) et puis rentrés au taf, chacun est reparti dans ses travers habituels. Rien n’a changé. Un coup d’épée dans l’eau, quoi.
Je travaille dans la même entreprise depuis 20 vingt ans. A mes débuts, il régnait beaucoup d’agressivité (pas au sein d’une équipe, mais entre équipes), chacun allait dans des directions dfférentes et engueulait les autres de ne pas les suivre.
Les choses ont baucoup évolué: à travers l’organisation d’abord, qui a clarifié le rôle et la resposabilité de chacun. Mais aussi à travers une façon d’être: l’haitude est prise d’expiquer aux gens pourquoi on leur demande tel ou tel travail, de dnner du sens à ce travail, dedire “s’il vous plait”, de demander doas quel éla c’es faisale, de remercier quand le travail est fait voir de féliciter.
Le résula, c’est que dans un environnement conrurentiel et économique plus difficile, les gens sont près à aller beaucoup plus loin, avec une fierté pour le travail qu’il font.
précisin: ls relations que je décris peuvent être hiérarchiques, mais eil s’agit le plus souvet de relations “entre égaux”.
Donc je crois que oui, les attitudes positives les un envers les autres améliorent “la collaboration (plutôt que la compétition), la confiance, la réciprocité, la coopération, la loyauté.”
indulgence, bienveillance…difficile à gerer e situation hierarchique…car elle est helas souvent confondue avec de la faiblesse, et il est dans la nature humaine de s’engouffrer dans ces brèches…alors tout est affaire de dosage et de circonstances…