L’optimisme est souvent relégué au rang de naïveté confondante, qui nous maintient dans un monde bleu layette (rose bonbon pour les filles?) où tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Erreur: l’optimisme est un état d’esprit qui a de multiples bénéfices sur l’atteinte de nos objectifs.
L’optimisme, c’est s’autoriser à envisager une tournure favorable… et agir dans ce sens
Il serait bien plus sûr et réfléchi de lui préférer un réalisme prétendument objectif. Par exemple, avec la crise, soyons lucides, c’est pas le moment de chercher à changer de boulot. Ce réalisme prudent est en réalité teinté de pessimisme et de convictions limitantes qui favorisent le découragement, l’à-quoi-bon et donc l’immobilisme, et les opportunités ratées.
A l’inverse, en fonctionnant comme une autorisation à envisager une tournure favorable des événements, l’optimisme lucide (par opposition à une expectative béate, euphorique et inactive) libère de l’anxiété d’anticipation face à l’incertitude de l’avenir et encourage l’action.
- Que oui, il est possible que les choses se passent comme nous le souhaitons. Surtout si nous agissons dans ce sens.
- Que le passé et le présent, avec leurs événements et leurs circonstances ne sont pas l’avenir. Surtout si nous faisons en sorte des les événements malheureux ne se reproduisent pas.
- Que nous sommes capables d’atteindre des objectifs, de résoudre des problèmes et de trouver des solutions. Surtout si nous nous y attachons par nos mises en action
Les bénéfices d’un état d’esprit optimiste
- Ils entretiennent une bonne estime d’eux-mêmes
- Ils vivent plus longtemps et en meilleure santé
- Ils sont plus satisfaits de leurs relations et de leur vie
- Ils réussissent davantage dans tous les domaines de leur vie
- Ils sont plus nombreux à s’estimer heureux
- Ils sont bien moins nombreux à être confrontés à la dépression
- Ils sont nettement moins stressés
- Ils sont naturellement plus sereins et confiants
- Ils sont plus actifs, plus enclins à entreprendre
- Ils sont plus sympas que les pisse-froid.
Auto coaching: 7 pistes pour cultiver l’optimisme
- Dans quelle mesure êtes-vous plutôt optimiste?
- Pessimiste?
- Dans quels domaines?
D’où cela vient-il?
1- Cesser de ruminer le passé
2- Reconnaître sa propre responsabilité dans les événements heureux
Les optimistes pensent qu’ils réussissent pour des raisons de l’ordre de la permanence, de leurs capacités (ex: parce que je suis un bosseur) et non grâce à des causes externes (parce que le jury a été sympa).
- Quand un événement heureux se produit, comment réagissez-vous?
- Quelle part de responsabilité vous accordez-vous?
- De quelles qualités et talents permanents avez-vous fait preuve, et qui ont directement ou indirectement contribué à cet événement?
- Voir aussi: Mécanismes de valorisation et dévalorisation
3- Se distancier des événements malheureux
Les optimistes voient les causes temporaires et/ou externes des événements négatifs. Ainsi, ils remettent en cause une stratégie, un état d’esprit, pas leur valeur personnelle (je me suis fait taper sur les doigts car contrairement à d’habitude, j’ai consacré trop peu de temps à ce rapport).
- Quand un événement malheureux se produit, quelles sont les circonstances, états d’esprit, comportements temporaires qui y ont participé?
- Que pouvez-vous mettre en œuvre pour créer des circonstances plus favorables, à l’avenir?
- Voir aussi: la technique du pourquoi
4- Exploiter ses talents
Nos talents naturels sont des ressources formidables et quasi immanquablement transférables. D’autre part, plus nous les utilisons, plus nous agissons avec plaisir et fluidité. Les optimistes savent qu’ils peuvent s’appuyer sur ces talents pour construire des stratégies, des solutions et affronter les situations:
- Les qualités et talents qui ont concouru à la réussite de vos entreprises, dans quels autres domaines pouvez-vous les exploiter?
- En quoi peuvent-ils vous aider à mener à bien d’autres projets?
- Voir aussi: Redécouvrir nos talents naturels
- Voir aussi: Les talents naturels, passeport pour le plaisir au travail
5- Développer un regard positif sur le monde
Choisir de préférer les aspects positifs des personnes et des événements ne signifie pas choisir le déni de leurs défauts. Faites-en l’expérience:
- Si vous focalisez sur les qualités des autres plutôt que leurs défauts, si vous préférez la bienveillance à la critique, comment vous sentez-vous?
- Prenez le temps de voir, de regarder et d’admirer ce qui vous plaît, ce que vous aimez, autour de vous, chez les autres et dans les événements.
- Voir aussi: Reconnaître la valeur des autres
- Voir aussi: S’essayer à la biendisance
6- Remplacer les pensées négatives
- Que serait-il plus juste de penser?
Il ne s’agit pas de les remplacer par un discours positif du domaine de l’irréel, mais par un discours plus objectif, qui autorise le résultat favorable (en particulier au vu de ce que vous avez mis en œuvre)
Exemple: “Quand est-ce que je vais retrouver du travail?” à remplacer par “Je mène une recherche active”.
- Voir aussi: Modifier un discours intérieur
7- Se débarrasser des convictions limitantes
Pour s’en débarrasser, commencez par lister les raisons pessimistes pour lesquelles vous évitez de prendre certaines initiatives.
- Dans quelle mesure ces raisons sont-elles valides, prouvées?
- Leur arrive-t-il de se révéler fausses? Que serait-il plus juste de penser à la place?
- Voir aussi: Comment nous construisons nos convictions
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Bonjour, je viens de tomber sur votre site cherchant à procastination et c’est (hors mis catastrophique)… j’ai tout à refaire; je n’ai pas lu le “bilan d’imcompétences” mais le titre me fascine déjà… je garde en vue vos coordonnées. (marre de ce pb aigu de rétroaction qui est dans ma tête) même là si j’ai l’idée de vous appeler -constructif- une autre volonté négative vient ensuite pour tout empêcher! Je cherche justement à inverser le trajet. j’ai mon mail p-e que l
par le biais de la sollicitation… en fait je marche comme ça.
Alors à bientôt pourquoi pas!
Haaaa cette procrastination qui peut être une vraie plaie! J’aurais plaisir à m’entretenir avec vous, si vous décidez de me contacter;)
Bonjour, j’ai eu une forme de procrastination particulière, à savoir que je ne me sentais efficace QUE lorsque je faisais les choses au dernier moment. J’étais tout à fait capable “d’embrayer” beaucoup plus tôt, mais, au dernier moment, cela ne me convenait pas et je reprenais tout en recommençant à 0. Cela n’a plus existé à partir du moment où j’ai réussi à gérer un problème d’hospitalisme (J’ai été hospitalisée en bulle stérile entre 18 et 24 mois). J’analyse cela comme une vérification du fait que j’étais toujours vivante et que je pouvais toujours m’en sortir même dans des conditions “extrêmes”
Merci Nelly pour votre partage passionnant! Le lien que vous faites entre votre histoire personnelle et votre forme de procrastination est très intéressant, il y a fort à parier que de nombreux procrastinateurs pourraient trouver dans leur expérience de vie la source de leur procrastination. Et donc y remédier dans une démarche d’ordre psychologique, plutôt que de chercher à s’astreindre à une “discipline” recommandée par les non procrastinateurs et qui renforce encore davantage ce comportement.
Une brise d’optimisme pour les procrastinateurs^^