Entreprendre: les 10 clés de la réussite

 

Vous êtes en reconversion et la création d’entreprise vous intéresse? L’état d’esprit entrepreneurial se construit et se développe autour d’aptitudes qui sont, dans un premier temps, plus comportementales qu’opérationnelles. Bilan des 8+2 aptitudes entrepreneuriales qui vous éviteront d’entrer dans trop de moules et vous aideront à mener à bien une création d’entreprise qui vous ressemble.

 

10 compétences et ressource pour réussir en tant qu'entrepreneur8 + 2 clés pour réussir en tant qu’entrepreneur

Voici une vidéo sympa de Richard St John, lui-même successful entrepreneur, qui livre ce qu’il considère comme les 8 clés de la réussite d’une création d’entreprise dans le cadre du TED.

Je vous laisse regarder la vidéo, avant de commenter ces 8 points …et d’en rajouter deux, essentiels aux yeux d’Ithaque pour compléter le tableau^^

 

 

 

 Les 10 clés de la réussite

 

1- La passion

La passion ne signifie pas nécessairement qu’une entreprise doit être construite autour d’une passion, mais plutôt qu’elle se construit avec passion. Et cette passion qui est le moteur de l’action naît des valeurs que nous honorons au travers de ce travail.

 

2- Le travail

Se mettre à son compte, c’est du boulot. Ceux qui s’imaginent qu’ils vont pouvoir se la couler douce se trompent et la plupart du temps, l’une des difficultés rencontrées par les entrepreneurs, c’est d’arrêter de travailler et de s’autoriser un peu de repos de temps en temps. Or, pour réussir, mieux vaut savoir prendre un tant soi peu soin de soi.

 

3- L’expertise

Etre bon dans ce qu’on fait. Même très bon. Et devenir expert dans son métier est un subtil mélange de pratique et d’apprentissage continu. Ceux qui estiment être arrivés à un stade où ils peuvent se contenter de l’expérience accumulée ont tendance à stagner et à se prendre au piège des limites de leur expertise, qui devient rapidement une collection d’idées reçues. En tant qu’entrepreneur, il est tout aussi important de savoir s’entourer d’experts à qui l’on pourra déléguer ce qu’on ne sait pas/ne veut pas faire

 

4- La focalisation

Etre focalisé sur son objectif, c’est savoir se concentrer sur chacun des objectifs que l’on se fixe, mais aussi avoir une vision à court, à moyen et à long terme du développement de l’entreprise. Etre concentré sur cette vision ne signifie pas qu’elle est figée ou gravée dans le marbre: elle peut être ajustée en fonction des circonstances et des envies. La garder à l’esprit permet d’avoir un cap et ne pas naviguer à l’aveuglette.

 

5- Dépasser ses limites

Aller toujours un peu plus loin, oui. Développer ses compétences, dépasser des doutes, surmonter une éventuelle timidité, oui. En revanche, Richard St John encourage à se dépasser physiquement, ce qui laisse dubitatif, car cela peut rapidement se traduire par l’acceptation d’un excès de fatigue qui mène surtout à une baisse en efficacité et un risque que “plus loin” devienne vite “trop loin”. Attention à la possibilité de burnout.

 

6- La valeur

Proposer des produits qui apportent une réelle valeur ajoutée. Espérer prendre des parts de marché en n’apportant rien de plus que la concurrence est illusoire. Vouloir réussir en inventant des besoins de consommation qui se subsituent aux réels besoins de l’être humain est non éthique car psychotoxique. La valeur, c’est le bénéfice réel du produit pour le client.

 

7- La créativité

Innover: en répondant aux besoins du client de façon toujours plus pertinente. Innover en inventant de nouveaux moyens de faire connaître ses produits, en se préoccupant davanatage du “comment je m’y prends” que du “est-ce réaliste”. Innover en tirant les leçons des expériences décevantes et en s’appuyant dessus pour générer d’autres stratégies.

 

8- La persévérance

Bien entendu, mais pas n’importe comment. Remettre cent fois sur le métier un ouvrage qui ne marche pas, ça n’est pas de la persévérance, c’est une stratégie d’échec. Donc persévérer en remettant la stratégie en cause si elle ne fonctionne pas, et l’ajuster jusqu’à ce qu’elle donne satisfaction.

Persévérer, c’est aussi se lancer et aller au bout malgré les critiques, les fâcheux, les pisse-vinaigre.

 

 

Ces 8 points font partie intégrante d’une dynamique entrepreneuriale qui permet de fonctionner de façon autonome et de s’affranchir des codes pour peureux, des idées reçues, pour s’autoriser à créer son propre chemin.

Rajoutons deux points qui correspondent aux triplettes relationnelle et opérationnelle, socle de toutes nos réussites et qui viennent compléter les 8 points précédents pour créer le portrati type du parfait petit entrepreneur (qui deiendra grand):

 

9- La relation à soi, à l’autre et au travail

Indispensable pour construire un projet cohérent en s’appyuant sur ce qui nous anime vraiment, croire en soi et en ses capacités à le mener à bien, le partager et le faire vivre avec assurance et conviction.

 

10- L’action

Avoir une forte capacité à agir est indispensable à la réussite d’une entreprise. Elle se développe grâce au renforcement de l’estime de soi qui suscite l’envie de passer à l’action, ainsi qu’au travers de la triplette:

  1. Evaluation de la situation
  2. Décision
  3. Mise en action

qui se répète ensuite: évaluation du résultat, décision sur les ajustements nécessaires, mise en œuvre, etc.

 

 

Voir aussi

Des compétences relationnelles au pilotage de l’entreprise

10 aptitudes pour une vie sereine et dynamique

Ithaque et la création d’entreprise

Reconversion professionnelle: la tentation de l’indépendance

 

 

 

Aller plus loin

Vous evez un projet de création d’entreprise? Développer les compétences relationnelles et opérationnelles indispensables à la réussite de votre projet. Pour tous renseignements, contactez Sylvaine Pascual 

 

 

 

17 Comments

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *