Sylvaine Pascual – 3 novembre 2008 – Publié dans: Mieux communiquer
Dans le cadre professionnel (ou même personnel), oser demander quelque chose qui nous tient à coeur peut pafois paraître aussi insurmontable que de sympathiser avec une famille de tarentules ou de comprendre la fission de l’atome.
A force de vouloir obtenir quelque chose sans oser le demander ou bien de subir passivement un comportement ou une situation, quand la coupe déborde, nous pouvons avoir recours à l’agressivité, à la manipulation ou à la justification excessive.
Vous l’avez sans doute remarqué: l’efficacité de cette méthode reste à prouver, car elle peut aboutir sur une fin de non recevoir décourageante et amplifier le conflit latent. La solution, c’est la communication assertive!
Quelques notions d’assertivité
L’assertivité permet de faire des demandes claires dans le respect de l’intéret de chacun. La demande et l’obtention éventuelle de ce qu’on souhaite se fait alors sans soumission d’une des parties, d’égal à égal, d’adulte responsable à adulte responsable, ce qui est quand même plus chouette que la prise de pouvoir, avouons-le. Elle permet aussi d’éviter incompréhensions et tensions superflues, ce qui n’est pas mal non plus.
Voici comment procéder:1- Exposez les faits, rien que les faits, de façon objective et en évitant dramatisation et généralisations abusives. Et en vous concentrant sur une chose à la fois.
2- Exprimez ce que vous ressentez vis-à-vis de la situation.
3- Exprimez votre besoin: ce qui vous conviendrait mieux.
4- Faites une demande claire et concise: dites ce que vous attendez, précisément.
5- Demandez à votre interlocuteur s’il est d’accord. D’abord parce qu’il a le droit de ne pas accéder à votre demande (vous pouvez alors négocier sur ce qui vous conviendra à tous les deux), et aussi parce que tant qu’un accord n’a pas été donné, le contrat verbal n’est pas valide!Commencez par vous entraîner avec des demandes simples, peu chargées émotionnellement. L’auto coaching du jour:
Que remarquez-vous?
Quel impact la demande assertive a-t-elle sur votre relation?
Vous pourrez ainsi développer suffisamment de confiance pour passer à des demandes à priori plus délicates.
Voici comment procéder:1- Exposez les faits, rien que les faits, de façon objective et en évitant dramatisation et généralisations abusives. Et en vous concentrant sur une chose à la fois.
2- Exprimez ce que vous ressentez vis-à-vis de la situation.
3- Exprimez votre besoin: ce qui vous conviendrait mieux.
4- Faites une demande claire et concise: dites ce que vous attendez, précisément.
5- Demandez à votre interlocuteur s’il est d’accord. D’abord parce qu’il a le droit de ne pas accéder à votre demande (vous pouvez alors négocier sur ce qui vous conviendra à tous les deux), et aussi parce que tant qu’un accord n’a pas été donné, le contrat verbal n’est pas valide!Commencez par vous entraîner avec des demandes simples, peu chargées émotionnellement. L’auto coaching du jour:
Que remarquez-vous?
Quel impact la demande assertive a-t-elle sur votre relation?
Vous pourrez ainsi développer suffisamment de confiance pour passer à des demandes à priori plus délicates.
Voir aussi:
Définir ses limites
Les dossiers d’Ithaque: Mieux communiquer
Les dossiers d’Ithaque: Entretenir des relations saines
Ouh la oui, difficile aussi la communication. Ça se travaille.
Bon, moi je suis du genre à tourner un peu autour du pot, à jauger la situation, à réfléchir, à peser le pour et le contre,… ne pas oser… Pfff, ça n’en finit pas !!!
Mmm…je doute que, côté boulot, ça marche…! En tout cas en ce qui me concerne car même si je ne les vois qu’une fois par an (+ quelques coups de téléphones) nous n’avons aucune possibilité d’amélioration dans notre boulot. En même temps, c’est ça, souvent, la fonction publique!
tu viens cotcher dans le collège de Vincent rocamadour
dernière nouvelle ?
bonne soirée
clem
Si je pouvais améliorer quelque chose dans mon boulot ce serait essentiellement la température à laquelle je travaille. Car où que je sois, soit j’ai froid (11° voire moins), soit j’ai très chaud (36° et plus).
C’est simple : dans le premier cas je mets pleins de gros pulls, des mitaines, une écharpe et j’évite d’aller voir les collègues histoire de passer du froid au chaud.
Dans le second cas et bien je fais avec, je bois de l’eau et j’espère que le temps va devenir mauvais. Ce qui fait que ces derniers temps, je suis très contente qu’il ne fasse pas beau l’été!
Dans la continuité de votre intéressant article, la méthode de la communication non violente de Marshall B. Rosenberg peut représenter une valeur ajoutée.
Cordialement,