Sylvaine Pascual – Publié dans: Objectifs, décisions et solutions / Stress, la coexistence pacifique
Une bonne partie de nos problèmes sont potentiellement réglables assez facilement, pour peu qu’on réfléchisse davantage en termes de solutions… que de problème. Voici 3 étapes pour régler les vôtres. |
Le problème est une baudruche
Face à un problème, une difficulté, un souci, une complication, nous avons tendance à diriger toute notre attention sur son existence même, sur ses conséquences et nous en profitons pour le laisser prendre de l’ampleur sans même qu’on s’en rende compte.
Le voilà qui croît, enfle et se distend à tel point qu’il finit par nous obstruer la vue, comme une baudruche devant un vasistas. Car assurément, la majorité de nos problèmes sont des baudruches: si on les crève, ils se dégonflent très vite et prennent d’un coup beaucoup moins de place.
Mini coaching: l’orientation solutions
Il s’agit simplement d’une gymnastique de l’esprit (en trois étapes) qui vise à détourner sournoisement son attention de l’aspect négatif de la situation de façon à encourager sa résolution.
1- Décortiquer le problème
Notre attention est parfois fixée sur un aspect du problème, ignorant les autres et de déformant au passage. Décomposer le problème est profitable, pour en avoir une vision à la fois globale et clarifiée, le dé-complexifier et le dédramatiser.
- Qu’est-ce qui se passe, exactement?
- Qui fait quoi? Où? Quand? Comment? Avec qui?
- Notez tous les éléments qui concourent à l’existence du problème: causes, protagonistes, tenants et aboutissants etc.
2- Dissocier les faits des émotions
C’est la perception subjective que nous avons d’une situation qui en fait un problème ou non. Rappelons-nous que nous générons nous-mêmes les émotions devant un souci ou une difficulté, et ce sont souvent elles qui concentrent notre attention dessus.
- Comment vous sentez-vous face à ce problème dans sa globalité?
- Quelles émotion(s) ressentez-vous?
- Comment vous sentez-vous face à chacun des éléments qui composent votre préoccupation?
3– Le mode solutions
- Quelles sont les autres solutions à ce problème?
N’hésitez pas à noter tout ce qui vous passe par la tête, y compris les solutions les plus farfelues, laissez libre cours à votre créativité, à votre imagination, à votre débrouillardise, à vos facultés d’adaptation.
Parfois, décortiquer le souci permet d’identifier un élément problématique particulier qui, une fois neutralisé, ne rendra plus la situation si inacceptable, aussi creusez chaque élément indépendamment.
Voir aussi:
Les besoins à combler
Petit outil de créativité
S’adapter aux événements extérieurs
Résolution de problème: anticiper au lieu de gémir
Des solutions simples pour améliorer le quotidien au travail
Les dossiers d’Ithaque: Objectifs, décisions et solutions
Les dossiers d’Ithaque: Stress, la coexistence pacifique
Aller plus loin
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La stratégie de l’évitement, ça ressemble à l’instinct ça, une réaction de fuite devant un danger par exemple, enfin je me trompe peut-être. L’auto-coaching, pourquoi pas, mais je me demande si le coaching n’est pas préférable pour qui n’est pas préparé un tant soi peu à appliquer cela….
bises darling, (je reviens lol)
Bonjour,
La résolution de problèmes est un véritable domaine tant il y a de choses à dire !
J’aime bien l’approche qui consiste à dérouler le scénario du problème dans sa tête jusqu’à sa fin pour cerner les conséquences. Bien souvent on se rend compte que la situation est réversible ou qu’elle n’est pas si grave que ça.
Une chose est sûre, il faut absolument penser rapidement à autre chose et ne pas canaliser son énergie sur ce qui pourrait arriver.
C’est un peu vrai. Mais à mon avis c’est positif de penser à son problème. Ca veut peut-être dire qu’on veut le résoudre et si on reste longtemps sur ce problème, ça veut être dire qu’on ne trouve pas de solutions ou qu’on ne comprend pas. Si on ne pense pas à son problème, cela veut peut-être dire qu’on va l’oublier et qu’un jour il surgira comme un boomerang..
over-blog a coupé. Je continue.
est-ce bien normal , je suis deux fois sur ce blog, je dois avoir un problème de vision….
ça a encore coupé. Tu vas avoir pleins de com de ma part.. lol.. c’est un grave blème.. lol..
Je vois que je ne suis pas la seule à bégayer !… Je me sens moins seule ! LOL J’évite le return qui envoie mon message avant qu’il soit terminé. Glups… Bien… Revenons au sujet. Quand un problème arrive on passe souvent plus de temps à se demander “pourquoi (c’est arrivé) ?” avec toute l’énergie que cela suppose. Je pense que le plus efficace c’est de se demander “comment (faire pour avancer et régler le problème) ?” Et quand le problème est réglé, il est toujours temps de répondre à la question “pourquoi ?” et d’en tirer les leçons…
très juste!!
Bonsoir Sylvaine,
Je suis d’accord avec toi sur les trois premières étapes (rationalisation). Je te propose une quatrième qui serait la réintroduction émotionnelle pour accélérer et consolider l’implantation de la décision prise.
Nous pourrions ainsi former un cercle vertueux.
Cordialement,
Bonsoir Sylvaine,
Je suis d’accord avec toi sur les trois premières étapes (rationalisation). Je te propose une quatrième qui serait la réintroduction émotionnelle pour accélérer et consolider l’implantation de la décision prise.
Nous pourrions ainsi former un cercle vertueux.
Cordialement,
Bonsoir Sylvaine,
Je suis d’accord avec toi sur les trois premières étapes (rationalisation). Je te propose une quatrième qui serait la réintroduction émotionnelle pour accélérer et consolider l’implantation de la décision prise.
Nous pourrions ainsi former un cercle vertueux.
Cordialement,
le problème réside souvent dans la distance que l’on peut prendre par rapport au problème, pas si facile non?
bises darling
vive le brainstorming libre !!!
Quand je regarde ma vie, je me dis que finalement j’ai eu très peu de problèmes…enfin, le lot de tous…par contre ma façon de les gérer ou mes réactions sont toujours conditionnées par l’humeur du moment! C’est un peu comme quand on se réveille le matin: ça “commence” bien ou mal (ceci n’étant pas une vérité scientifiquement prouvée…)D’où des réactions disproportionnées. J’ai un souvenir d’enfance qui m’a particulièrement marquée: j’avais 8 ans quand mon grand-père est mort et je n’ai pas pleuré. Par contre, quelques semaines après, j’ai fondu en larmes quand ma chenille est morte dans sa boîte à chaussures soigneusement trouée pour qu’elle puisse respirer…là une copine m’a dit “t’es bizarre toi tu pleures pour ta chenille et pas pour ton grand-père”. Interruption momentanée du programme: mon voisin vient de sonner pour m’apporter une bouteille de champagne…j’ai résolu son problème wi-fi!! Conclusion (vu que j’ai perdu le fil de l’histoire de la chenille…) Résolution d’un problème = je bois un coup à ma santé!! Je pense que c’est une excellente philosophie…à moins que ça ne soit je crève une baudruche, je deviens moi-même une baudruche…
le problème une baudruche…oui si nous ne faisons pas face à lui…l’autruche !!!!