Lutter contre une fonction naturelle de l’organisme qui nous prévient des dangers qui nous guettent est à peu près aussi efficace que de s’empêcher de dormir. Revoyons plutôt notre relation au stress, pour troquer des croisades quixotiques contre une écoute salutaire…
La guerre du stress aura-t-elle lieu?
Demandons un cessez-le-feu!
Et c’est un employé aussi loyal et dévoué que les émotions: il revient toujours à son poste de travail, inlassablement, tant qu’il y a du boulot à faire. Et cet employé-là, pas moyen de le virer: c’est notre fonctionnaire à tous.Le problème est bien que nous cherchons à nous en débarrasser, à lutter contre ses effets, au lieu de nous pencher sur ses déclencheurs.
Commençons donc par cesser de vouloir lutter contre l’indicateur de danger, car à nous acharner à le vaincre, nous cherchons en somme à démolir l’alarme incendie, alors qu’on devrait appeler les pompiers.
Asseyons-nous à la table des négociations!
On pourrait se représenter le stress comme un collectif, une association d’utilité publique qui mène des campagnes d’information (un brin pénibles, parfois, je vous l’accorde) destinées à nous faire prendre conscience d’une situation vécue comme dangereuse pour notre intégrité physique et morale. Encore une fois, le stress travaille donc POUR nous, pas contre nous!
Alors serrons-lui la paluche, faisons-lui l’accolade, asseyons-nous à la table des négociations et écoutons ce qu’il a à dire, le bougre. Car il a de fascinants messages à nous transmettre…
Signons un traité de paix!
L’objectif, c’est la coexistence pacifique: apprivoiser ce stress, vivre en bonne intelligence et exploiter son utilité pour améliorer notre vie, bref, en faire un allié plutôt qu’un ennemi. Pour ce faire, nous disposons de plusieurs méthodes:
- En aval: s’outiller pour écouter le stress, s’occuper de ses causes et en minimiser ainsi les conséquences.
- En amont: s’outiller pour en limiter les causes et en modifier sa perception (le stress perçu peut être très variable selon les personnes).
Vous voulez diminuer la fréquence et l’intensité du stress? Vous voulez. Pour tous renseignements, contactez Sylvaine Pascual
Oui, pas facile de devenir ami avec son stress…
Mais c’est vrai qu’il permet parfois de tenir le coup, il nous déverse un flux d’adrénaline qui nus permet d’avance. C’est après coup que ça devient dur.
Le stress comme la peur nous permet d’être plus concentré à un moment précis, d’être plus aux aguêts, plus pointu, plus performant pendant un court moment. S’il dure trop longtemps, l’effet n’est plus bénéfique par contre.
Bravo Sylvaine.
J’adhère à cette approche pacifique vis à vis de nous-même finalement.
le stress qui paralyse c’est le pire
Il est effectivement bien pénible…