Suite aux articles sur la reconversion (Le désir de reconversion , Désir de reconversion: les questions à se poser en amont ), j’ai eu plusieurs remarques sur l’ampleur de l’objectif, qui peut du coup paraître effrayant. Ca m’a rappelé une anecdote, que je vous livre telle quelle, à consommer sur place ou à emporter.
Un jour que je déjeunais avec Zénobie, elle m’a tenu à peu près ce discours:
“Quand j’ai un truc un peu grandeur nature à faire, je renacle, je renaude, je rouscaille, je rouspète, mais je finis par m’y mettre. Seulement cette fois-ci je suis tombée sur un os: ce projet de monter une boîte est trop grand pour mes frêles épaules de jeune fille en fleur. J’y pense, mais j’en fous pas une rame.”
Je lui réponds que ma formatrice en coaching nous disait souvent qu’on peut manger un éléphant, une bouchée à la fois. Zénobie se marre:
“Je m’en tamponne le coquillard, de tes éléphants! Moi, il n’y a que la charcuterie qui me convienne. Parle-moi charcuterie, et j’adhère.”
Ca m’a donné une idée.
Se faire une image gourmande du projet
Et si vous vous représentiez votre projet en termes culinaires, histoire d’en avoir une image gourmande, que choisiriez-vous?
Un éléphant, une pile de camemberts, un océan d’épinards, un Anapurna de pâté de tête?
Pour rendre un objectif appétissant,autant le découper enpetites bouchées digestes | Rendre son projet digesteLe hic, c’est que même notre plat préféré peut rapidemment devenir écoeurant, si la quantité est trop démesurée. Alors, contournons l’obstacle: quelque soit l’objectif, plusieurs étapes sont nécessaires à sa réussite. Auto coaching: Comment découpez-vous votre projet en petites étapes, en sous-objectifs atteignables l’un après l’autre, simples, faisables ?Bref, comment découpez-vous votre objectif en petites bouchées appétissantes et digestes? |
Voir aussi:
Définir son objectif : un élément crucial du coaching
Des solutions simples pour améliorer le quotidien au travail
Les dossiers d’Ithaque: objectifs, décisions et solutions
C’est à dire y aller petit bout par petit bout. Sans se laisser mourir de faim ni faire une indigestion 🙂
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je dirais léger moi! très léger, pas quelque chose de lourd!!
J’adore cette image, c’est vraiment très parlant, et ça me parle!
Je vais me l’afficher sur l’écran, j’ai un super projet à réaliser et je ne sais pas par quel “patte” le prendre, ça va remettre les choses en place, grand merci bwana Sylvaine!
Bonjour,
Quelle poésie gourmande !
Passer de Rabelais à Queen Elisabeth, du goinfre au gourmet, ouah !
et ça tombe bien pour la semaine du goût !
Je te tire ma révérence.