Le thème de l’échec est récurrent dans la presse et comme nous peinons à savoir comment le gérer, il s’auréole parfois de tout un tas d’idées reçues, comme celle que les Américains le verraient d’un bien meilleur œil que nous. Quelques pistes pour l’affronter plus sereinement.
Peur de l’échec et dévalorisation
L’échec est un thème d’autant plus important que considéré comme tel, le non aboutissement d’une stratégie, la non atteinte d’un objectif génèrent en nous des craintes qui nous poussent plus à la passivité qu’à la prise de risque. Et au final, ils ont plus de chances de nous ancrer dans la dévalorisation que de favoriser leur gestion. Potentiellement, échecs, impasses et écueils peuvent jalonner nos vies professionnelles comme nos désirs de transition: reconversion, création d’entreprise, changement de job. Nous avions déjà évoqué comment Rebondir après un échec, voici donc un complément pour donner des ailes à nos projets sans nous laisser déstabiliser par la crainte de déboires qui ne sont ni une fatalité, ni rédhibitoires.
Mieux gérer l’échec
J’ai répondu aux question de Caroline Franc Desages sur ce sujet, pour un bel article qui en offre une autre perspective en proposant des pistes de réflexion pertinentes autour de la notion d’échec:
- Prendre de la distance de façon à ne pas confondre sa propre valeur avec une stratégie infructueuse (voir aussi: Mécanismes de valorisation et dévalorisation)
- Intégrer l’échec comme faisant partie des embûches possibles sur les chemins pas toujours linéaires ou paisibles de nos ambitions professionnelles.
- En parler à son entourage, car lorsqu’un projet tombe à l’eau, l’entourage, lui, est toujours là.
- Savoir renoncer à un projet et accepter qu’un itinéraire n’est pas toujours forcément le bon (voir aussi: Reconversion, étude d’un cas concret et Quand patience et endurance sont de vilains défauts)
- Savoir clôturer et passer à autre chose (voir aussi: Les dossiers à fermer)
- Se refaire une santé.
Nous recentrer sur nous
Cet article a aussi l’immense mérite de relativiser la gestion de l’échec à l’américaine, telle que nous la percevons, souvent de façon erronée – non, il ne fait pas toujours bon échouer aux Etats-Unis, comme en témoigne par ailleurs cette aberrante invention du Failure wall. Ce qui nous permet de nous recentrer sur nous-mêmes plutôt que de nous lamenter à partir de comparaisons descendantes inutiles et dévalorisantes. Car pendant ce temps-là, nous ne les gérons pas, les écueils en question;)
A lire, donc! Comment gérer l’échec
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Aller plus loin
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