Sylvaine Pascual – Publié dans: Connaissance de soi
Animaux, miroirs de nous-mêmes? | Développement personnel et théories fumeuses
Le monde du développement personnel regorge de théories, des plus solides aux plus fumeuses, des plus scientifiques aux plus ésotériques, souvent accompagnées de discours auto satisfaits sortis tout droit de l’Etrange Noêl de monsieur Jack: “C’est pas parce que c’est pas prouvé scientifiquement que c’est pas vrai”. Ce qui est tout à fait exact, mais permet de faire passer pour vérité universelle tout et n’importe quoi |
Petit jeu sans conséquence
J’ignore le degré de validité de cette théorie. Cependant, j’avoue qu’elle m’intrigue, car en faisant l’exercice, j’ai trouvé les résultats troublants. Aussi je vous propose de participer à une étude totalement scientifique -bien entendu, hein, what else?– de cette théorie, au travers d’un un petit jeu rigolo de connaissance de soi.
Partons de l’hyptothèse selon laquelle cette théorie est vraie, et voyons ce qui se passe:
Quel est votre animal préféré ? Pourquoi ?
Quel est l’animal que vous aimez le moins ? Pourquoi ?
La qualité que vous avez attribuée à votre animal préféré est une qualité que vous aimez en vous.
La caractéristique qui vous déplait chez l’animal que vous aimez le moins, vous ne l’aimez pas en vous-même.
Comment et dans quelle mesure ces deux caractéritiques s’expriment-elles au sein de votre personnalité?
Comment pouvez-vous mobiliser, développer et utiliser au mieux cette qualité que vous aimez ?
Comment faire pour accepter l’existence de cette caractéristique que vous n’aimez pas?
Quelles modifications voudriez-vous y apporter ? Comment pouvez-vous modifier votre comportement et les convictions qui y sont associées pour y parvenir ?
Et maintenant, que remarquez-vous?
Avez-vous appris quelque chose sur vous-même ou non?
Et n’oubliez pas de participer à l’étude scientifique de cette théorie en laissant vos retours dans les commentaires!
Voir aussi:
Connaissance de soi: le questionnaire de Proust
Les dossiers d’Ithaque: Développer ses talents et ressources
Les dossiers d’Ithaque: la Connaissance de soi
Bonne et belle journée d’hiver! Pascal.
Kisses de la Drôme!
Coucou Sylvaine darling
tout d’abord mon animal préféré: l’ours
alors celui que je déteste le plus: le serpent
ensuite: ours parce que je me sens comme lui, ça fait peur mais c’est pas méchant
le serpent: j’éprouve une totale répugnance pour la froideur dans les relations humaines et s langue fourchue est affreuse
donc mon apparence(tatouages) rebute certaines personnes mais j’ai su développer une façon de rassurer les gens sur ma personnalité donc là je les rassure une fois le contact établi
Le serpent; là c’est la langue fourchue, quand je suis fâché je peux faire preuve de beaucoup de fiel et être assez “mauvaise langue”
j’ai résolu ça en me retirant de la dispute (fuite) ou en étant fielleux mais face à la personne(ce qui est la moins bonne des solutions, je l’admets donc j’applique moins)
donc j’accepte ce côté mauvaise langue en m’adaptant
par contre je dois encore faire pas mal d’efforts pour être plus “blindé face à la critique et accepter qu’on m’attaque même sans raison”
Pour terminer, je remarque que la franchise peut passer pour du fiel et inversément, que j’ai encore du chemin à faire sur la voie de la zénitude et je remarqe qu’une fois de plus j’ai plus parlé de ce défaut que de cette qualité si on peut parler de qualité , heu je ne sais pas si j’ai été très clair là darling chérie….
des bisous
Bonjour Sylvaine,
“C’est pas parce que c’est pas prouvé scientifiquement que c’est pas vrai”, ne saurait vouloir dire “c’est vrai parce que c’est pas prouvé scientifiquement que c’est faux”.
Pour ce qui est de la théorie à propos des qualités que nous aimons ou pas chez les animaux (bonnes ou mauvaises) je trouve qu’elle est très simplificatrice et pour tout dire assez simpliste. Cependant en la prenant pour vraie, tant qu’il n’est pas prouvé que c’est faux, il n’est pas ininteressant de passer à des travaux pratiques…
Bonne continuation
J’ai du mal à choisir… Le préféré, entre le labrador, le dauphin et le cheval…
Mais je vais avoir les chevilles qui enflent si ça reflète ce que je préfère chez moi vu que c’est leur douceur et leur intelligence… :/
Pour l’animal que j’aime le moins, euh… Bin, je sais pas trop, sûrement un truc moche, sale et baveux… mais je suis pas baveuse ni sale, enfin j’espère 😀
PS : j’aime bien le bleu du fond ! C’est très apaisant 🙂 )
c’est vrai sa marche maintenant je sais le “truk”
qui me bloque en moi, merci !
Bonjour,
mon animal préféré est le chien pour sa fidelité, j’essaie au maximum d’être fidèle à mes convictions et d’agir en mon âme et conscience.
Celui que j’aime le moins : les insectes volants : on ne les voit pas ..
Peut être que j’ai limpression de ne pas être considérée à ma juste valeur … mais là je ne sais pas quoi faire pour que ça change … Peut être en prenant confiance en moi !!!
Mon animal préféré ? la thomise. D?abord j?aime sa discrétion et sa facilité à se fondre dans une fleur et aussi la patience qu?elle déploie pour attraper ses proies. Je suis confondu par sa force : petite araignée qui s?empare d?un bourdon, l?anesthésie pour mieux le vider de sa substance. Et puis enfin au-delà de cette terrible efficacité, j?aime me dire qu?elle est commune.
En fait deux animaux que je déteste :
La scolopendre : sa morsure m?a laissé un souvenir de haine,
La pie : cet oiseau me nargue, je ne parviens pas à la prendre en photo ; malgré un trésor de patience et un objectif adapté il s?envole avant chaque cliché ; mais un jour je l?aurai !
Le rapport avec moi, je n?avais pas imaginé qu?il pouvait y en avoir un !
Et pourtant, à l?analyse ? je reconnais que l?expérience est intéressante, j?ai dit intéressante ? Sidérante en fait.
Merci donc pour ce petit jeu
Je suis donc quelque part cette araignée tapie dans une fleur ! mais j?arrête là car j?ai aussi parlé de la pie ?
En tout cas merci encore.
Mon animal préféré : l’éléphant, parce qu’il incarne la “force tranquille”, une certaine sagesse et sérénité (mon idéal ^^).
Les animaux que je déteste : les animaux féroces, offensifs, froids, piquants, comme le piranha et certains reptiles. Je leur attribue les défauts suivants : la froideur, la trahison. Sont-ce mes défauts? La sagesse de l’éléphant me souffle (du bout de sa trompe) : “tout est en toi”, donc oui, ces défauts que je pointent le plus souvent chez les autres sont ancrés au plus profond de moi, comme tout ce que je juge “mauvais” ou “terrifiant” à l’extérieur. Voilà. Cette théorie non encore disséquée puis ré-amalgamée par les scientifiques touche certainement à un monde avec d’autres vérités, éprouvables par un sixième sens, irrationnel(mais tellement puissant).
Merci Lilla pour ce témoignage/retour!
Que ce petit jeu soit le reflet de ce que nous sommes ou pas, ce qui est certain, c’est que les animaux que nous aimons ou détestons, et les raisons pour lesquels nous les aimons ou les détestons, nous renvoient à nos valeurs et à nos aspirations, cet “irrationnel tellement puissant” dont vous parlez et qui est le coeur de nous-mêmes. Et nous pouvons certainement y puiser des pistes pour avancer dans notre propre évolution;)
Hello Sylvaine,
J’ai pratiqué l’exercice à quelques reprises (contexte Gestalt). L’enjeu de l’exercice est de travailler sur les polarités (Persona / Ombre) dans le prolongement des travaux de Jung. L’utilisation des animaux est efficace car facile d’accès et simple pour la projection. Il permet d’identifier les polarités et de savoir dans quelle mesure nos polarités peuvent nous aider sur nos problématiques.
Ce type d’exercice permet au coaché d’envisager les choses autrement et débloquer certaines situations…
A bientôt,
JC
Nous sommes d’accord;)
Les chemins symboliques sont des voies d’accès indirects et l’utilisation des animaux a l’avantage de faire appel à des références simples et ludiques qui rendent l’accès à l’exercice facile quel que soient les systèmes de références des coachés. Les résultats sont souvent très intéressants et permettent aussi de travailler l’estime de soi.
Animal préféré: chat pour son indépendance / autonomie que je défend bec et ongles (oui je sais pour un chat c’est bizarre 🙂 )
Animal – aimé: un prédateur pour sa violence/sauvagerie que je tapis au fond de moi et que je tente de maîtriser mais qui ressort parfois 🙁 là c’est vraiment le côté “ombre” dont parlait jcQualitystreet.
Le plus dur pour moi fût d’accepter le côté “ombre” mais maintenant que c’est chose faite, je développe au mieux la qualité que j’aime en moi. Il faudra toutefois continuer d’avoir confiance en moi, en toute circonstance et oublier, en parallèle, les restes de timidité qui m’engluent dans certaines situations.
Avec le temps, j’ai constaté qu’on pouvait être blanc/noir que parfois ma violence intérieure me pousse à agir, oser, tenter – que ma timidité fait office de réserve pour certains / de froideur pour d’autres mais qu’elle me préserve souvent. Je remarque surtout qu’on apprend à composer 🙂
Merci Céline pour ce beau témoignage!
Effectivement, nos parts d’ombre recèlent aussi souvent des bénéfices, des ressources à cultiver, elles ne sont pas intégralement négatives, et les apprivoiser permet aussi de puiser dans ces ressources pour avancer, tout en allat vers davantage d’acceptation de soi, qui contribue à diminuer… la part d’ombre;)
Bonsoir,
Je vois que les commentaires datent un peu alors je me demande si ce site est toujours mis à jour; je verrai.
L’animal que J’aime est le loup, tant pour sa capacité à vivre en meute que pour le loup solitaire qui survit sans aide. Quand j’étais jeune, je pensais au dauphin pour son intelligence et le mystère qui l’entoure et aux oisons pour leur liberté.
Quant à l’animal qui me déplait c’est l’insecte. Un cloporte ou un cafard, c’est moche et je trouve ça inutile. Mais le pire c’est une multitude d’insectes qui grouillent, ca, ça me file la chair de poule.
Je pense avoir compris mon rapport avec les adjectifs des animaux pris dans leur singularité mais je m’interroge sur la multitude d’insectes et l’effet que ça me fait.
Bonne soirée et merci pour l’exercice.
Merci Vanessa pour ce partage intéressant! (l’article date un peu mais le site est bien vivant^^) j’aime bien l’idée de cette dualité intérieure meute/solitude qui me arle d’équilibre entre temps pour soi et temps collectif. Quant à la multitudes d’insectes… bonne réflexion! 😉