Prépa: déterminer le bon moment pour un coaching

Sylvaine Pascual – Publié dans: Réussir en Prépa

 

Identifier le bon moment pour un coaching en prépa est soumis à davantage de critères que pour un coaching professionnel. Entre les vacances et le calendrier spécifique des CPGE, le moment de la demande coaching pourra être tout à fait opportun ou complètement inapproprié. Voici quelques pistes pour déterminer le moment idéal…

 

 

 

prepa coaching

Un peu tard…

 

Chaque année en février, le pourcentage d’élèves de Prépa parmi mes clients augmente brusquement. A trois mois des concours, les points faibles qui n’ont pas été surmontés émergent comme autant d’obstacles à la réussite qui commencent à les inquiéter franchement.

 

Cependant, nous en arrivons parfois à faire dans l’urgence et sous la pression de l’échéance qui se rapproche à grands pas un travail qui pourrait être fait sereinement dans des conditions plus propices à l’expérimentation de nouvelles façons de faire.  Car en général, les difficultés rencontrées ne datent pas d’hier et se font sentir rapidement, voire dès le début de la première année, et il est vraiment dommage d’attendre qu’il soit presque trop tard pour chercher à remédier:

 

  • Aux difficultés à s’organiser, à prioriser
  • Au manque d’aisance à l’oral, au trac, à la timidité
  • Au stress
  • etc.

 

 

Le bon moment pour un coaching

 

Le bon moment, c’est évidemment le moment où l’élève en ressent à la fois le besoin et l’envie. Lorsqu’une difficulté a été identifiée, il est intéressant de se poser régulièrement la question de la pertinence d’un accompagnement, pour justement éviter l’urgence de l’arrivée des concours.

 

Il y a certainement 4 moments cruciaux en première année pour faire un bilan détaillé de ce qui se passe bien, ce qui est satisfaisant, les points forts sur lesquels s’appuyer d’une part, et d’autre part ce qui a besoin d’être modifié, réorganisé, fait autrement, en termes de stratégies, comportements etc.: la Toussaint, Noël, février et les vacances d’été.

Voici une série de questions pour faire ce bilan, que vous soyez en première ou en deuxième année:

  • Où vous situez-vous dans le classement?
  • Vos performances sont-elles conformes à vos attentes/espoirs? A vos capacités?
  • Quelles sont les matières dans lesquelles vous êtes satisfait(e) de vos résultats? Moyennement satisfait(e)? Peu satisfait(e)?
  • Dans quelle mesure les priorités que vous avez établies fonctionnent-elles?
  • Dans quelle mesure le temps et l’énergie investi dans chaque matière sont-ils cohérents avec vos besoins, vos résultats?
  • Pour les matières dans lesquelles il y a un manque de cohérence:
  • Quelles sont vos forces? Vos faiblesses?
  • De quoi avez-vous besoin, précisément, pour améliorer la situation?
  • Dans quelle mesure pouvez-vous y remédier par vous-même?
  • Comment et quand?

L’élève peut alors s’interroger sur les solutions dont il dispose pour opérer seul les changements nécessaires et la pertinence d’un coaching s’il n’est pas certain d’y parvenir par lui-même.  Par exemple, un trac paralysant à l’oral, problème courant qui est à l’origine de ma rencontre avec le coaching, peut être un obstacle insurmontable à la réussite et s’en libérer seul peut relever du domaine de l’impossible.

 

 

 

Le bon moment pour travailler la confiance et soi

 

Plus le problème est identifié et traité tôt, plus la confiance gagnée par la résolution des difficultés aura de temps pour se renforcer, plus l’impact en termes de performances sera grand. Dans le cas d’une timidité à l’oral, par exemple, arrivé(e) aux concours, l’anxiété sera de l’histoire ancienne donc la probabilité pour qu’elle se manifeste sera bien moins présente à l’esprit de l’élève qu’une angoisse en cours de diminution.

 

A l’inverse, il arrive de temps à autre que quelques jours avant le début des oraux, des parents d’élèves de Prépa m’appellent pour que je transforme leurs enfants en bêtes à concours en une semaine. Rappelons que je n’ai pas de super-pouvoirs, et que si des solutions miracles ET express existaient, elle seraient à disposition gratuitement sur Internet. L’assurance se travaille, se développe, s’acquiert et se cultive petit à petit, sur le long terme, elle demande des expérimentations, des retours d’expérience, des évaluations pour déterminer ce qui fonctionne pour un élève donné. Je ne prends donc pas d’élèves de prépa pour travailler l’assurance et la confiance à l’oral après le mois de février de la seconde année.

 

 

 

Le bon moment en première année

 

Inutile de commencer un coaching au 1 septembre de la première année. Ou pire, avant même d’entrer en prépa. Chaque année j’ai des demandes de parents inquiets d’élèves qui vont rentrer en prépa: il ne sert à rien de travailler sur des problématiques non identifiées. Pour la plupart des élèves, la prépa est un choc, mais ça n’est pas le même choc pour tout le monde. Ils ignorent leurs besoins en organisation ou en traitement du stress, par exemple, tant qu’ils n’y ont pas été confrontés.Il est donc nécessaire de leurs laisser quelques semaines pour observer leur adaptation aux CPGE, et les failles éventuelles de cette adaptation.

 

D’autre part, un coaching pendant l’été serait une aberration, puisqu’ils n’ont alors aucun champ d’expérimentation. Et ce champ d’expérimentation est absolument indispensable au développement de techniques personnelles efficaces.

En conséquence, la période pendant laquelle je prends des élèves de première année va de début octobre à fin mars.

 

 

 

Le bon moment en deuxième année

 

Pour les raisons évoquées plus haut, les accompagnements sur tous les types de problématiques en secondes années sont possibles entre début septembre et fin février.

 

Quant à la période de février à juillet, hautement anxiogène pour les deuxièmes années, elle est uniquement réservée à un accompagnement sur la priorisation et l’organisation des révisions, l’optimisation de l’environnement, des relations avec l’entourage, l’entretien de la motivation et de l’énergie etc. jusqu’à la fin des concours.

 

 

 

 

Voir aussi

 

Prépas: 15 (+1) trucs pour minimiser le stress pendant les révisions

15 trucs pour se concentrer en milieu hostile 

 

Spécial Prépas 1ère année: le bilan de Toussaint 

Spécial Prépas 2ème année: trouver sa vitesse de croisière 

 

Interview de Sylvaine Pascual sur le coaching des élèves de Prépa

Prépas: 6 Points à retenir pour les écrits de concours – Interview dans Le Monde

 

Les dossiers d’Ithaque: réussir en Prépa 

Coaching des élèves de CPGE 

 

 

 


Aller plus loin

 

Vous vous questionnez sur la pertinence d’un coaching prépa pour vous-même ou pour votre enfant? Contactez Sylvaine Pascual au 01 39 54 77 32 pour en discuter.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *