Vous avez bien profité de vos congés? Pour la rentrée, voici comment éviter d’en prolonger les effets bénéfiques et rater consciencieusement son retour au travail . Car je vous rappelle qu’on est pas au boulot pour rigoler et que nos burnouts ont le droit d’exister!
Halte au massacre des petits burnouts bien mérités
Votre stress, votre fatigue, votre ras-le-bol, vous les avez gagné à la sueur de votre front. De soumission volontaire en perfectionnisme, de besoin de reconnaissance en implication sans tâche, de posture exagérément professionnelle en crainte de déplaire, de disponibilité totale en excès de zèle, vous avez construit à l’huile de coude les fondations de votre burnout à vous, sous les injonctions des chantres de la performance et les exigences de votre situation professionnelle.
Ce serait quand même dommage que cette rentrée soit suffisamment différente des précédentes, au point d’avoir l’envie de mettre en oeuvre des petits changements qui risqueraient de vous rapprocher d’un plaisir dont l’évocation est à peine supportable à nos esprits judéo-chrétiens, qui ont fait de la culpabilité un art de vivre.
Surtout qu’à l’inverse, il est beaucoup plus facile de revenir tête baissée dans un quotidien professionnel qui n’a pas changé d’un iota depuis votre départ en vacances, et de se pourrir le bénéfices de celles-ci en, disons, moins d’une semaine. Voici donc 10 moyens d’éviter le massacre des petits burnouts bien mérités et de vous accorder une rentrée magistralement ratée qui vous rendra définitivement chèvre. La continuité et l’amplification de votre frustration au travail en dépendent.
1- Céder à la tentation des bonnes résolutions
Je le répète inlassablement depuis que ce blog existe: les bonnes résolutions sont du fourrage à procrastination et culpabilité, le tout sur des objectifs qui ne sont pas vraiment les nôtres. Elles sont donc pour aborder un retour de congé en se malmenant soi-même. Si vous voulez finir en âne bâté champion international du stress inutile et auto-imposé, lisez 18 articles sur “comment tenir enfin vos bonnes résolutions” puis faites-en une liste longue comme un dimanche de novembre de bonnes résolutions, que vous prendrez soin de choisir en fonction de critères très sélectifs:
– Imposées par des idées reçues sur ce qu’il “faut” faire, aux antipodes de ce dont vous avez vraiment envie (voir: La dictature de l’obligation)
– Avec des méthodes clés en mains surtout pas personnalisées.
– Avec une motivation qui ne dépasse pas 4 sur une échelle de 1 à 10
– Assorties de to do lists ultra remplies destinées à rentabiliser chaque minute de votre journée.
Le piège à éviter: mettre en place un ou deux projets qui vous tiennent vraiment à cœur, en fonction de vos valeurs et de vos besoins. Des projets auxquels vous avez songé pendant l’été, et admis que l’automne est le bon moment pour les mettre en route. Des projets, que vous aurez dissocié des bonnes résolutions grâce à cette infographie. Ces projets-là risqueraient de donner à votre rentrée des couleurs qui ressembleraient à de la vitamine mentale. Comble de l’horreur: vous pourriez même les mener à bien.
2- Reprendre pied au plancher!
Le boulot, c’est comme si les coureurs cyclistes faisaient le tour de France une fois par mois, comme si Usain Bolt courrait un cent mètres par minute (soit à la louche 450 100m par jour, la pause café ça reste sacré). Bref: performance maximum, en permanence, dès la première seconde du retour de vacances. Votre employeur est déjà sympa de sponsoriser vos 15 jours à Marbella, alors il faudrait quand même pas voir à l’arnaquer. C’est avec ce type d’exigences qu’on alimente le cycle infernal de l’équation fatigue qui augmente = efficacité qui baisse, pas avec des discours lénifiants sur les besoins de repos du cerveau. Ceux-là sont bons pour les fillettes, pas pour les costauds du boulot.
Pour bien rater sa rentrée en beauté, mieux vaut entretenir des convictions telles que:
– “Le cerveau est une machine”
– “Je n’ai qu’à me discipliner et supprimer toutes les pauses/distractions/interruptions”
– “On est là pour en chier”
– “Il y a un temps pour s’amuser et un temps pour travailler”
– “On ne profiterait pas de ses vacances si la vie au travail n’était pas si dure”
Le piège à éviter: croire que ralentir est bon pour l’efficacité. Eviter donc absolument les idées farfelues comme quelques minutes de glandouille déconnectée (du numérique comme de son environnement immédiat) par jour. Ou bien laisser votre esprit vagabonder en liberté, ou encore céder à un moment de convivialité entre collègues. Ou pire: prendre le temps de bien faire. Résistez! Ces techniques sont les ennemies directes de la baisse de performance et du stress.
3- Ne pas revoir ses priorités
Vous êtes arrivé(e) en vacances sur les rotules, exsangue, épuisé(e)? Alors tout va bien, replongez-vous direct dans le travail sans vous poser aucune question sur vos besoins et vos priorités. Pourquoi se fatiguer inutilement à réfléchir sur votre quotidien professionnel alors que vous allez avoir besoin de cette énergie pour continuer à faire marcher un système dont les dysfonctionnement sont tout à fait satisfaisants?
Le piège à éviter: faire le point sur ses priorités et besoins personnels et professionnels, c’est rentrer dans un questionnement qui pourrait compromettre l’intégrité d’un retour au boulot bien foiré. Vous pourriez alors vous aventurer dans des territoires faits d’alternatives possibles à des fonctionnements pas toujours optimisés et, comble de malheur, avoir envie d’en tester quelques unes. Car l’expérimentation d’autres façons de faire reste l’ennemi mortel du job savamment pourri . Vous n’allez tout de même pas vous mettre au job crafting alors que tel quel, votre boulot finira bien par vous rendre bon pour le psy.
4- Ne surtout pas revoir ses façons de faire
Vous étiez stressé(e) avant vos vacances? Organisation, méthode, gestion du temps, ne touchez surtout à rien. Continuez à faire comme vous faites depuis toujours, comme on vous a dit de faire ou alors imposez-vous des solutions clés en mains estampillées “miracle” par autrui. Idéalement, avec une auto-discipline dictatoriale. Le formatage sous pression est garanti anti-plaisir et devrait vous assurer un retour rapide à une tension maximale.
Le piège à éviter: écouter ses tripes, ses préférences, ses valeurs, ses émotions d’une part et chercher à comprendre ses propres fonctionnements d’autre part. Conjuguez les deux et vous avez une véritable association de malfaiteurs, Robin des Bois redistribuant à vos neurones l’énergie économisée en cessant de faire en fonction de ce que racontent Pierre-Paul-Jacques, les as de la méthode clé en mains qui ne marche que pour eux. Le pire: admettre que méthode et organisation ne sont pas universelles et chercher les clés des vôtres. Il ne manquerait plus que vous ayez l’idée saugrenue de faire des micro-pauses ressourçantes!
5- Ne jamais déconnecter
Pendant les congés, vous avez peut-être judicieusement gardé votre Smartphone constamment allumé et consulté vos mails professionnels le doigt sur la couture du pantalon à chaque notification. Histoire de nourrir votre égo du sentiment d’être indispensable, plutôt que de mettre votre comprenette aux abonnés absents, le temps qu’elle se refasse une santé. Cependant, il y en a certainement parmi vous qui ont déconnecté du boulot, ne serait-ce qu’un peu et même peut-être que vous avez aimé ça. Pour y remédier illico presto et retomber dans l’excès de sollicitation merveilleusement psychotoxique, la solution consiste à ne plus éteindre votre portable du tout et à faire savoir:
– à votre entourage personnel que ses appels pendant les heures ouvrées sont les bienvenus.
– à votre entourage professionnel qu’étant donné l’ampleur de votre implication dans le travail, les appels hors heures ouvrées et même de préférence la nuit et le week-end, sont parfaitement acceptables.
Le piège à éviter: vouloir prolonger les bienfaits des vacances en réapprenant à déconnecter de temps à autres, juste un peu, en profitant de l’instant présent, en savourant son temps libre et ses week ends, en étant pleinement présent à son entourage. Pourquoi chercher à se ressourcer et à entretenir des relations nourrissantes alors que quand vous aurez fait votre burnout, vous aurez 6 mois de vacances totales et que tout le monde sera aux petits soins pour votre pauvre petite personne? Et puis l’injoignabilité heureuse, c’est le Mal.
6- Se convaincre que les vitamines mentales, c’est pas possible hors vacances
Vous avez jusqu’ici toujours cru que se faire plaisir revient cher et est réservé à ces quelques jours de congés pendant lesquels vous vous autorisez ce que vous n’avez pas le droit ou la possibilité de faire le reste de l’année. Tant mieux, car se priver de plaisir pendant l’année est un excellent moyen de se tuer à la tâche, par excès comme par ennui. Et rien de tel que d’enrober tout cela dans les bonnes excuses du type “je n’ai pas le temps” pour mettre un terme définitif à toute tentation.
Le piège à éviter: chercher des solutions pour conserver certains petits plaisirs de congés, ou leur trouver des remplaçants aussi nourrissants. L’énergie emmagasinée pourrait vous rendre imperméable à la grisaille, plus résistants aux comportements pénibles des abrutis et même capables de déconnecter, d’apprécier des petits instants de plaisir et de joie, y compris ceux qui peuvent exister au travail. Voire, au pire des cas, de vous mettre à les produire.
7- Les pauses déjeuner, c’est pas pour s’amuser!
Oui, on peut facilement ruiner ses pauses déjeuner. Voici deux exemples simples, histoire de vous donner des idées:
– Exploiter sa pause déjeuner pour assurer la politique de couloir qui va nous mener au leadership charismatique nécessaire pour devenir un winner. Bref, se gaver de malbouffe à reconnaissance, qui la transforme assez vite en égo obèse.
– On peut aussi consacrer l’intégralité de ses 12h-14h à des rendez-vous d’importance, des réunions-plateau repas, des déjeuners professionnels, du networking, histoire de ne pas s’accorder une minute de répit dans la journée.
Ces deux techniques sont très efficaces pour augmenter considérablement la fatigue morale et intellectuelle si indispensable au bien-être comme à l’efficacité.
Le piège à éviter: choisir de mettre la pause déjeuner à profit pour nourrir ses besoins de repos, d’appartenance, de déconnexion, ou tout autre besoin. Et puis quoi encore, directement ou indirectement, favoriser le bien-être, le plaisir, et par ricochet, l’efficacité au retour de la pause?
8- Penser que les relations de travail sympas, ça n’existe pas
Les vacances vous ont éloignés de vos abrutis de boulot, mais heureusement pas au point d’avoir de l’indulgence pour eux… Tant mieux, car quoi de plus profitable à une rentrée ratée que de replonger la tête la première dans des rôles relationnels qui sont les piliers des jeux de pouvoir et de vous pourrir consciencieusement les relations? Alors continuez penser que toute tentative est illusoire et qu'”ils” ne changeront jamais. Et puis qu’allez-vous jouer en premier cette année? Victime, sauveur ou persécuteur?
Le piège à éviter: se rendre compte que, tous reposés que vous êtes, votre état d’esprit post-congés un poil plus tolérant à autrui, se prête à toutes sortes d’expérimentations relationnelles. Ce n’est pas le moment de mettre un coup de polish sur vos relations en testant les multiples facettes de l’élégance relationnelle, vos interactions de boulot risqueraient d’y gagner en qualité et de vous éloigner d’une des sources de stress les plus fréquentes au travail, et les plus fortes.
9- Focaliser sur le négatif, le pénible, l’affligeant
Le retour au turbin peut être suffisamment brutal pour nous faire sauter à pieds joints dans une vision plus vinaigre que chamallow de la vie en général et de la vie professionnelle en particulier. Au point de focaliser à 300% sur le lourdingue et d’en oublier les petits et grands instants favorables de nos journées ainsi que les vitamines mentales éparpillées dedans. Cultivez avec soin cet état d’esprit, il car il entretient la mauvaise humeur autant que les aigreurs d’estomac. Et souvenez-vous de cet adage: à focaliser sur l’affligeant on finit affligé.
Le piège à éviter: apprendre à savourer les instants cléments. et à collectionner les micro plaisir au travail. Prendre conscience que les moments sympas, chouettes, agréables, réjouissants, drôles, intéressants, constructifs, instructifs etc. constellent nos journées, c’est ouvrir la porte de son grenier à vitamines mentales pour le remplir d’énergie. Hors de question donc de se laisser aller à un bilan positif de la journée ou à tout autre moyen de savourer ses petites sources de plaisir et de satisfaction. Le risque serait d’y puiser l’énergie pour traiter ce qui va mal et ce qui est source de stress.
10- Fermer les écoutilles et souffrir en silence
C”est vrai quoi, il faudrait être fou pour s’imaginer avoir ne serait-ce que la moindre possibilité de gagner en bien-être. Heureusement, vous, vous êtes réaliste et savez que tout rentrée qui se respecte est une rentrée ratée. Aussi vous allez fermer les écoutilles émotionnelles qui piaillent à vos oreilles qu’elles aimeraient bien un autre quotidien au travail, baisser la tête et souffrir en silence. Parce que les vrais durs, ça agit comme ça.
Continuez à croire que le terme “travail” vient d’un engin de torture, c’est un excellent moyen de ployer sous le joug et de donner les dernières miettes de votre énergie à ceux qui sont prêts à les dévorer et de renoncer définitivement à l’idée qu’il peut aussi, parfois, être source de plaisir et de joie.
Le piège à éviter: vouloir faire du stress un allié du bien-être, en commençant par écouter les messages transmis pas les émotions au travail. Et puis quoi encore? Croire que vous pouvez améliorer votre quotidien au boulot et avoir envie de passer à l’action pour combler vos besoins professionnels, en plus? Et pourquoi pas y trouver du sens, tant que vous y êtes! Ce serait le comble de l’individualisme débridé, alors que vous êtes sensé(e) endurer collectivement un labeur qui n’est salvateur que parce qu’il est pénible.
Et en bonus, une interview sur le sujet:
Rentrée : comment réussir votre retour au travail avec les conseils de la coach @SylvainePascual
— Fabienne Broucaret (@FabBroucaret) 29 Août 2014
Aller plus loin
Vous voulez mettre davantage de plaisir dans votre vie professionnelle? Pensez au coaching. Pour tous renseignements, contactez Sylvaine Pascual
Superbe article, au second voire troisième degré .. je partage sur FB 😉
Merci!
Excellent article !
Ce qui est triste, c’est que la majorité des salariés vont mettre en application ces conseils….
Mais pourquoi diable s’oblige-t-on à autant souffrir au travail ?
Parce qu’on ne sait pas faire autrement, parce qu’on est abreuvés d’injonctions et de convictions héritées dont il est difficile de se débarrasser, il y a mille explications, toutes aussi “valables” en apparence les unes que les autres au fait d’accepter de souffrir au travail.
Apprendre à identifier ces convictions, les ramollir et s’autoriser à vivre et penser autrement est un processus pas toujours simple à mettre en oeuvre! Cependant, une petite prise de conscience par-ci, une petite décision par là et hop! La machine est lancée;)
Hmm.Peut-être aussi qu’on est pas trop aidés par nos chers dirigeants, pour transformer ces bons principes en habitudes, non? …
C’est possible. Cependant, ces suggestions sont faites dans les domaines sur lesquels nous avons une marge de manoeuvre, indépendamment du mode de management de l’entreprise, qui est, quant à lui, hors de notre champ d’intervention;)
étrange cette façon d’écrire l’article, négativement. Personnellement ça m’a fatigué, même si c’est sensé être de l’humour…
arf, l’humour n’est pas plus universel que le goût pour les frites ou les moyens de se faire plaisir au travail. Personnellement, j’aime bien les contre-pieds et ça n’engage que moi!
J’espère que d’autres billets vous plairont davantage:)
J’adore !!
Je t’appelle prochainement.
A bientôt,
Laurent
Merci! J’attends donc ton coup de fil;)
Ou bien je suis victime, ou bien je suis créatrice… C’est bien ça l’idée ? Du coup cette rentrée ne serait-elle pas l’occasion quitter ma cape d’invisibilité et relever un peu (pas trop quand même !) la tête. Vous savez, épaules en arrière, menton relevé. Histoire de me sentir… comment dire ? “Davantage à la manœuvre” plutôt qu’en réaction. Je ne sais pas pourquoi mais je déteste le mot “proactive” (je le trouve prétentieux, ça me fait penser à du yaourt, du marketing galvaudé, facile, bas de game). C’est incroyable ce qu’un tout petit changement de comportement, d’attitude peut engendrer. Je sais bien que j’enfonce des portes ouvertes mais ça me sidère à chaque fois que j’arrive, rien qu’en relevant les épaules et redressant la tête, à me sentir mieux. Alors, en plus, lorsque je parviens à “accrocher un sourire à ma face” comme dirait Aznavour, c’est gagné. Ma résolution de rentrée, si, j’ose en prendre une : sourire et autodérision.
Et du coup, je pense à Otis, du film Asterix et Obelix Mission Cléopâtre, dont je ne résiste pas à copier le monologue, que j’adore… J’y pense invariablement à chaque fois que je rencontre quelqu’un qui prend son travail trop au sérieux… moi par exemple…
Panoramix : « C’est une bonne situation, ça, scribe ? »
Otis : « Mais, vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi, si je devais résumer ma vie aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres, des gens qui m’ont tendu la main, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j’étais seul chez moi. Et c’est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée… Parce que quand on a le goût de la chose, quand on a le goût de la chose bien faite, le beau geste, parfois on ne trouve pas l’interlocuteur en face, je dirais, le miroir qui vous aide à avancer. Alors ce n’est pas mon cas, comme je le disais là, puisque moi au contraire, j’ai pu ; et je dis merci à la vie, je lui dis merci, je chante la vie, je danse la vie… Je ne suis qu’amour ! Et finalement, quand beaucoup de gens aujourd’hui me disent « Mais comment fais-tu pour avoir cette humanité ? », eh ben je leur réponds très simplement, je leur dis que c’est ce goût de l’amour, ce goût donc qui m’a poussé aujourd’hui à entreprendre une construction mécanique, mais demain, qui sait, peut-être seulement à me mettre au service de la communauté, à faire le don, le don de soi… »
Toujours aussi bien dit, Anne! Et voilà: mettre du Otis dans sa vie, c’est prendre l’ascenseur vers du meilleur^^
J’aime beaucoup le ton ironique de cet article ! Malheureusement sous l’ironie il y a beaucoup de vérités sur nos erreurs récurrentes….
Je suis parvenue l’année dernière à transformer mon horrible rentrée en moment très positif en me fixant des objectifs et en mettant en place une routine matinale. Ca m’a été utile!
Bonjour Aude, merci pour le retour et tant mieux pour votre rentrée! Ces transformations-là font du bien durablement;) J’avoue, je ne suis pas adepte de la routine, qui ne convient pas à ma personnalité, mais l’essentiel c’est que chacun trouve ce qui fonctionne pour elle/lui, directement ou par contre-pied;)