Une partie du stress est donc géré par les intéressés eux-mêmes, au moyen d’une solution conçue par eux-mêmes. Exploration de la situation, évaluation des besoins, recherche de solutions? Très coaching, tout ça, Madame. Et même si cette solution suscite des questions quant à sa pérennité, elle a le mérite d’être concrètement orientée sur les causes et d’être testée.
Au delà des réponses cosmétiques version sucre dans le café, cache-misère ou pansement (selon votre champ sémantique préféré), laissons donc à notre créativité la bride sur le cou, afin de concocter des moyens pertinents de traiter une partie des causes de notre stress. Imaginez que vous êtes un groupe de réflexion (à vous tout(e) seul(e)) chargé de trouver des solutions au stress de toute votre petite entreprise interne:
Quels sont les facteurs déclencheurs de stress chez vous?
A quels besoins correspondent-ils?
Quels sont les déclencheurs sur lesquels vous pouvez agir ?
Quelles solutions permettraient de commencer à combler ces besoins?
* Source: magazine Management, novembre 2008
Voir aussi:
Des solutions simples pour améliorer le quotidien au travail
Les dossiers d’Ithaque: stress, la coexistence pacifique
Brèves du stress
A l’Education Nationale, ils développe l’ARP, l’analyse réflexive de la pratique : en groupe, on se met en situation, on parle de certains problèmes, on essaie de changer de point de vue, on partage des expériences, etc. C’est une sorte de thérapie de groupe 🙂 Et y’en a besoin !!!
Oui, j’ai déjà participé à de l’ARP. Il y a plusieurs façons de procéder. En fait, nous étions brieffés au départ sur ce que nous allions faire et comment ça allait se passer, en plusieurs étapes.
Parfois en groupes, parfois seuls, nous devions réfléchir à une situation donnée, ou se souvenir d’une expérience personnelle, puis relater cela aux autres, ensuite il y a échange de point de vue, jamais de moquerie, et tout cela ne doit as sortir de la salle, c’est confidentiel. Pas facile à expliquer car aucune séance n’est jamais pareil…
tout ceci est conçu pour de grosses entreprises !
comment faire pour les petites, comme celle où je bosse , une pharmacie, où nous sommes soumis à d’énormes stress de la part des” clients ” , “malades” , et du “boss” , qui ne sait pas gérer l’humain car il n’est ni DRH, ni porté sur la communication , et que l’on se retrouve sous un schéma “familial” …où chacun vient là avec ses névroses et s’identifie aux uns et aux autres …sans réflexion aucune sur les effets pervers que ça implique sur notre niveau de stress !
se réunir, jamais, pas le temps, se parler …peurs…alors, la case de discussions ………..
on peut rêver !
voilà ce qui augmente le fossé entre les gens : le monde du travail dans le public, le fonctionnariat, le privé , la taille de l’entreprise….et les “charges ” incomprises de certains métiers (tous ceux de la vente, de nuit, de la santé etc…)
nous vivons les uns à côté des autres, mais nous n’avons pas du tout les mêmes difficultés dans nos diverses occupations ……..lapalissade !
Tanirt
bonjour,
cette case à palabres, est-ce la nouvelle arène du 21 éme siécle ? sans outil, sans méthodologie, je suis presque certaine qu’il y a une personne qui perd et une qui gagne ? Et le but n’est pas là.
Finalement c’est un bac à sable pour adulte ! Dans les entreprises la prise de conscience du stress et de ses effets anti performance n’en est qu’à ses balbutiements, et est-ce que les entreprises et ceux qui la composent vont réussir à dépasser un effet de mode ?
Rendez vous dans quelques années, madame !
la mode est de traiter les symptomes du stress au lieu de traiter les causes.
Oui je crois au potentiel de l’homme pour trouver des solutions.
Oui l’enjeu économique des entreprises de demain passe par la prise en compte de ses hommes.
Oui nous sommes tous acteurs-contributeurs au sein d’un groupe et l’entreprise est un groupe, et j’apprécie tes encouragements.
Et non je n’adhère décidément pas à cette case à palabres, je trouve le qualificatif mal choisi (palabre = discussion longue et vaine = papotage) pour ce qui demande un comportement juste adulte pour s’exprimer. Quant à l’habitacle choisi, au Mali il sert aussi à stocker les vivres et ceux des hommes sont différents de ceux des femmes, mais c’est un autre sujet !