Et si, au sortir de l’été, plutôt que de ruminer des regrets du paradis perdu de nos congés, nous nous nourrissions, à l’invitation de Charles Cros, de leur souvenir?
Au crépuscule d’une saison, peut-être qu’il fait bon simplement se réjouir de son existence et de ce qu’elle nous a apporté, pour nous laisser baigner des souvenirs de joie, de plaisir ou de volupté pour en faire durer les effets?
Et vous, quelles vitamines mentales avez-vous collectionné cet été?
Quelles petites et grandes joies, quels minuscules bonheurs et immenses réjouissances l’ont parsemé, le rendant savoureux, enthousiasmant et merveilleuse source d’énergie?
N’y a-t-il pas là matière, à chaque saison, à une petite rétrospective personnelle joyeuse et revigorante, qui nourrit la joie de vivre avec ce qui va bien, ce qui est agréable, indépendamment de tout le reste?
Je vous souhaite une merveilleux septembre et une douce fin d’été;)
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